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Coquerelles : le calvaire continue en plus des problèmes de santé

Publié le 17 septembre 2024 à 15:51, modifié le 18 septembre 2024 à 14:31

Par: Mylene Thomas

Le cauchemar continue pour des résidents d’Edmundston. Mike et Marcella, qui nous avaient déjà ouvert leurs portes en mars dernier, sont toujours pris avec des coquerelles dans leur appartement. Et les moyens pris pour s’en débarrasser ont un impact sur la santé de ces locataires.

Mike et Marcella vivent dans ce même appartement de la rue Victoria depuis une quinzaine d’années et ne sont toujours pas débarrassés des coquerelles malgré l’avis déposé à l’encontre du propriétaire pour une extermination totale il y a six mois « le propriétaire n’a jamais fait ce qu’il était supposé, comme mettre du fumigène. Il ne faut rien laisser sur le comptoir et bien souvent faut le jeter » raconte Mike Blaquière. « Je pensais que c’était fini moi, les affaires de bibittes-là, mais ce n’est pas vrai, on en a encore vu, le calvaire ici continu.  Il faut que s’arrête quelque part » confie Marcella Therrien.

À la place, chaque début de semaine, un exterminateur engagé par le propriétaire installe de nouveaux pièges et du poison sous forme de pâte qui est distribué un peu partout dans l’appartement, comme la cuisine et la salle de bains où les coquerelles trouvent refuge. « Ça ne fait pas grand chose,  ils rentrent ici avec des gants et un masque. Ils mettent des trappes, les prennent et ramassent, puis ils en mettent d’autres » relate le locataire.

Mais ce n’est pas sans risque, la locataire a une infection grave aux lèvres en raison des produits toxiques. Ils s’inquiètent des conséquences sur leur santé « on ne peut plus rester ici parce que c’est plein. C’est empoissonné.  Je veux sortir d’ici, ma santé n’était pas comme ça avant » témoigne Marcella souffrant de l’infection. « Moi, je suis asthmatique.  Je le sens comme ils l’ont mis hier.  On ne sait plus quoi faire.  Ils mettent du poison, puis nous autres ça nous rend malade» ajoute Mike Blaquière.

Après notre passage en mars dernier, le couple avait eu un peu de répit avec les coquerelles. Mais, avec un changement de propriétaire à trois reprises, ils craignent que ce ne soit jamais réglé « ça avait cessé, mais ça recommence de pire en pire, on est mal pris, on ne peut pas trouver de logements, il n’y a pas d’aide nulle part, ça s’en ira pas selon moi» exprime le locataire. « C’est vendu ça là, le bloc.  Là, ils le revendent encore, puis le loyer monte encore » conclut Marcella.

Le couple, qui ne connaît pas son nouveau propriétaire, réclame de vivre dans un nouvel appartement.