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Shigawake : des terres agricoles visées pour du résidentiel

Publié le 11 septembre 2024 à 17:04, modifié le 11 septembre 2024 à 17:04

Par: Félix Côté

La municipalité de Shigawake désire augmenter le nombre de terrains résidentiels. Cependant le territoire est principalement désigné zone agricole.

Shigawake juge que 55 lots de terrains seraient vacants pour y installer des maisons unifamiliales en bordure de la 132. Mais pour ce faire elle doit réussir à changer le zonage qui est réservé aux terres agricoles.

« Dans le moment, sur la route 132, on n’a presque aucune zone résidentielle. Donc on aimerait que le reste de la route 132 puisse être développé parce que certains terrains seraient à vendre », explique la mairesse de Shigawake, Rolande Couture Beebe.

Le comité municipale assure travailler en partenariat avec les agriculteurs du secteur. Les rencontres ont d’ailleurs été sur pause le temps de récoltes et reprendront prochainement. Shigawake assure que plusieurs jeunes familles sont intéressées à vivre dans sa municipalité.

« Sur notre comité on a trois agriculteurs pour être certain que le projet fonctionne selon leur désir et qu’on puisse le présenter de la meilleure manière à l’union des producteurs agricoles et à la population », ajoute le conseiller municipal de Shigawake, Jeffrey Vautier.

De son côté l’UPA invite Shigawake et la MRC Bonaventure a envoyé sa demande à la Commission de Protection des terres agricoles. Plusieurs conditions doivent être respectées.

KARINA ESPINOZA RIVIERE | Conseillère aménagement, union producteur agricole Gaspésie

« Il y a un article qui dit que pour une exclusion on doit prouver qu’aucun autre territoire n’est disponible pour ce projet à l’extérieur d’une zone agricole dans une MRC au complet », précise la conseillère en aménagement de l’Union des producteurs agricole de la Gaspésie, Karina Espinoza Rivière.

Shigawake espère augmenter sa population. Cela permettrait aussi de renflouer les coffres afin d’envisager l’installation d’un réseau d’égout et d’aqueduc.

« Définitivement, parce que c’est possible que nos citoyens décident de construire des blocs-appartements, ça nous prendrait les égouts alors qu’on pourrait ensuite développer en ce sens », ajoute la mairesse.

La municipalité prévoit déposer son plan à la commission de protection des territoires agricoles québécois d’ici la fin de l’année 2025.