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Nouvelles

Une mère critique le système de protection de l’enfance

Publié le 27 août 2024 à 16:56, modifié le 28 août 2024 à 15:02

Par: Catherine Pellerin

Une mère de famille du KRTB critique vivement la DPJ. Sa fille est hébergée en centre jeunesse. Elle s’inquiète du manque d’encadrement dans l’établissement et des impacts sur la vie de son enfant.

 

La maman monoparentale dit regretter d’avoir demandé de l’aide il y a 5 ans, alors qu’elle était à bout de ressources.

« Je n’ai pas eu le choix de demander de l’aide. Mais quelle aide on m’a amenée? Ma fille est très intelligente, elle est bonne à l’école, c’est une bonne petite fille…et ils sont en train de la détruire », lance-t-elle.

Elle affirme qu’il y aurait eu plusieurs incidents graves depuis qu’elle est sous la responsabilité de la DPJ. À 11 ans, l’adolescente aurait fait une surdose à l’intérieur du centre jeunesse. Elle aurait aussi subi des agressions sexuelles.

 

La mère, âgée d’une quarantaine d’années, craint également que la jeune femme soit influencée négativement par d’autres jeunes.

« Ma fille, elle est mélangée avec des petites filles qui ont été abusées sexuellement, battues. Moi au départ, j’ai demandé de l’aide parce que j’avais de la misère à gérer les crises de ma fille. Imagines-tu combien de problèmes ma fille a depuis cinq ans dans un centre jeunesse? »

Hausse du nombre de fugues

Partout au Québec, le nombre de fugues en centres jeunesse a explosé dans les dernières années. Sa fille en a fait une trentaine jusqu’ici.

« Ils leur disent que c’est dans leur droit de faire des fugues. Oui, mais ce sont des enfants qui ont besoin d’être encadrés plus que ça! Sans nécessairement barrer les portes, ayez un jugement », implore-t-elle.

La maman redoute que l’adolescente se retrouve dans un réseau de prostitution. Émotive et en colère, elle pointe du doigt le système de protection de la jeunesse. Elle considère qu’il est loin de réellement protéger son enfant.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a refusé notre demande d’entrevue.