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Le maire de Caraquet dénonce la faible proportion de bleuets locaux dans les épiceries

Publié le 23 août 2024 à 17:14, modifié le 23 août 2024 à 17:15

Par: Alex Delcourt

Le maire de Caraquet dénonce la faible proportion de bleuets produits ici qui se trouvent dans les épiceries de grandes surfaces. Pour les producteurs, il s’agit d’un grand défi. Ils se tournent donc vers la vente au particulier.

Un peu plus d’un bleuet sauvage sur cinq au Canada est cultivé au Nouveau-Brunswick. Les champs de bleuets poussent un peu partout, incluant dans la Péninsule acadienne. Le problème est que les grandes surfaces ne présentent que très peu des bleuets régionaux sur leurs tablettes. Une situation dénoncée par le maire de Caraquet.

« C’est humiliant de voir qu’on produit des bleuets à satiété et on ne peut pas en vendre. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Nous avons contacté la Coop IGA de Caraquet et ils ont décliné notre demande d’entrevue. Les producteurs régionaux ont toutefois des pistes de réponses pour expliquer la situation. Un couple de cultivateurs fraichement arrivé dans la région cultive du bleuet dans leur cour arrière. Ne voulant pas apparaître à la caméra, le propriétaire explique ne pas nécessairement vouloir vendre ses bleuets dans les grandes surfaces. Selon ses estimations, pour atteindre les standards requis pour être admissibles à la vente dans les gros détaillants, ce n’est pas moins de 500 mille dollars qui sont nécessaire. L’argent est investi dans de l’équipement de qualité supérieure et la main-d’œuvre. De l’autre côté, la propriétaire de Bleuets chez Mémé s’est reconvertie vers la vente au détail également, expliquant son choix par le fait que les magasins d’alimentation ne veulent pas de ses bleuets. Le maire de Caraquet désire un réseau de distribution, de transport et de mise en marché du bleuet.

« Qui n’est pas nécessairement, et je le reconnais, la responsabilité de l’industrie du bleuet ou n’est pas exclusivement leur responsabilité. Ce qu’il va falloir faire et moi je m’engage à continuer à persévérer dans ce dossier-là. C’est de rejoindre l’automne prochain ou cet hiver les acteurs, à commencer par le ministère de l’Agriculture. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Selon le maire, une réflexion doit donc avoir lieu avec les acteurs du milieu, y compris le ministère de l’Agriculture.