Fanny Cloutier : Le long métrage filmé en partie au Bas-Saint-Laurent
Publié le 14 août 2024 à 18:50, modifié le 14 août 2024 à 18:53
Par: Francis Gallant
Cet après-midi, notre équipe s’est rendue sur le plateau de tournage de Fanny Cloutier, à Notre-Dame-du-Portage.
Nous avons rencontré le réalisateur Yan England et son équipe qui tournait une scène au cimetière de l’endroit, le site qui offre une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent.
« C’est fabuleux et ça donne un cachet que j’espère que les gens seront fiers de ça », débute le réalisateur, Yan England.
La série d’intrigues Fanny Cloutier comprenant 6 tomes, écrites par la chanteuse et auteure jeunesse Stéphanie Lapointe a séduit l’énergique réalisateur. Adapté pour le cinéma, on suivra les aventures de la jeune fille qui à la suite du décès de sa mère, vivra une gamme d’émotions en quittant Montréal en compagnie d’un père plutôt absent. Le Bas-Saint-Laurent était un lieu indiqué pour le tournage.
« Il y a une émotion qui est véhiculée juste en déposant la caméra ici. Mais en même temps en venant lier ça avec le fait qu’on a une aventure, qu’on part sur un genre de road trip à la Indiana Jones ou à la E.T., sans l’extra-terrestre à la Harry Potter, sans la magie », selon, le réalisateur, Yan England.
Appuyé par une solide distribution notamment, Éric Bruneau dans le rôle de Hubert et Milya Corbeil Gauvreau dans le rôle de Fanny, Claude Legault, Magalie-Lépine Blondeau, les cinéphiles seront emmenés à résoudre les mystères de la jeune fille dans sa quête de Vérité.
« Autant émotionnel que d’avoir cette aventure là où cette fille la part de Montréal s’en vient dans le Bas-Saint-Laurent pour découvrir certains secrets » , explique Yan England.
On découvrira même des endroits inusités…
« Un bunker, on se retrouve sur une île. On va même aller jusqu’à Métis-sur-Mer et après ça le personnage de Hubert joué par Éric Bruneau s’en va au Japon et pour une raison que vous découvrirez dans le film , alors on s’en va là-bas et encore une fois toujours pour donner cette intensité-là », lance le passionné réalisateur.
Le réalisateur a un réel coup de cœur pour les gens du Bas-Saint-Laurent.
« Il y a une générosité , une façon de dire : venez-vous-en, on va vous aider , attendez, vous avez besoin de ceci et de cela , d’accord, on est là », souligne Yan England.
Et c’est une occasion unique pour les gens de la région de prendre part au tournage.
« C’est un rêve qui est devenu réaliste, depuis que je suis toute petite je rêve de voir ça en vrai, puis c’est vraiment cool », dit une jeune figurante de la région.
« C’est merveilleux et j’aime bien ça. On voit le tournage, on va faire une scène bientôt et je trouve ça hot » , ajoute un autre figurant
« Je me trouve chanceuse de faire ça. Et ça ne va pas arriver plusieurs fois », constate une autre figurante.
« C’est vraiment une coopération au-delà de ce qu’on pouvait imaginer espérer », termine le réalisateur, Yan England.
Le tournage du film a lieu sur une trentaine de jours. Il ne reste que quelques jours dans la région avant qu’une partie de l’équipe s’envole pour tourner les dernières scènes vers Le Japon.