Littérature : Le 12 août, j’achète un livre québécois
Publié le 12 août 2024 à 18:28, modifié le 12 août 2024 à 18:28
Par: Francis Gallant

Aujourd’hui avait lieu la journée J’achète un livre québécois qui gagne en popularité. Nous avons été à même de le constater en nous rendant à la Libraire du Portage de Rivière-du-Loup.
La 11e édition sous le thème « On s’offre un livre québécois et on offre un livre jeunesse aux enfants défavorisées du Québec» âgé de 0 à 12 ans est organisée par la Société de l’alphabétisation. Elle vise à offrir un cadeau afin de stimuler les jeunes lecteurs. En plus, l’initiative augmente l’achalandage dans les librairies indépendantes qui doivent s’assurer d’avoir suffisamment de livres québécois et les dernières sorties en inventaire. Depuis la pandémie, les ventes de livre québécois n’ont cessé de croître.
« C’est en progression toujours. On fait de super belles journées et le livre québécois se porte très bien. Les gens sont au rendez-vous. C’est une belle journée pour ceux qui sont prêts à faire des découvertes, donc ils nous demandent des suggestions. Au-delà de faire des ventes de livre, on parle littérature, on parle de livres et on parle de livres québécois », souligne la propriétaire de la Libraire du Portage, Valérie Lavoie.
Depuis la naissance du programme en 1999, plus de 43 000 livres ont été donnés à des enfants défavorisés du Bas-Saint-Laurent dans le but d’éviter le décrochage scolaire et l’analphabétisme. Pour faire le don d’un livre neuf, plusieurs boites sont identifiées à cet effet dans les librairies indépendantes de la région. Les libraires et auteurs d’ici sont fiers de contribuer à ce mouvement.
« La lecture, ce n’est pas juste de lire des livres, des histoires, ça l’aide au Français, ça aide à l’école, ça va t’aider toujours dans ta vie. Plus que tu lis, je pense que c’est vraiment un cadeau qu’on peut offrir même à ceux qui ont justement les moyens de se procurer des livres », termine l’auteure, Kim St-Pierre.