Dans des visites guidées, de la cave de vieillissement à la coupe de vin, les amateurs peuvent goûter à l’accomplissement de plusieurs années de labeur

« De faire connaître des produits qui n’existent pas depuis longtemps, il y a une trentaine d’années, parce qu’ils sont hors normes de par leurs origines il faut un peu penser à certaines stratégies puis une des stratégies pour laquelle on a opté, c’est de participer à des concours. Au départ, on ne pouvait pas participer à des concours, parce qu’on n’entrait dans aucune catégorie », expliquait la co-propriétaire du Domaine Vallier-Robert, Nathalie Decaigny.

L’entreprise témiscouataine a rapidement été en mesure de récolter les médailles, si bien qu’elle en possède maintenant 128, dont 17 gagnées en 2024. Ça coule plutôt bien.

«  C’était aussi d’ancrer cette nouvelle catégorie de la faire exister, de la faire vivre », croit Nathalie Decaigny.

Lors des compétitions de 2024, 6 produits ont été inscrits, et ils ont tous gagné une médaille.

«C’était une première. C’était vraiment très impressionnant. C’est vraiment une très belle marque de reconnaissance, mais ça me donne un coup de pouce aussi pour continuer, poursuivre, aller plus loin. C’est comme un levier pour penser à sortir du Québec, ou c’est un levier aussi pour aller s’adresser à des restaurants prestigieux. On est dans la cave du Coureur des bois qui est une cave prestigieuse », racontait la co-propriétaire.

Dernièrement, ils ont changé le nom du Domaine Acer pour Domaine Vallier Robert, un nom plus représentatif pour l’entreprise familiale.

«  C’est comme si un vignoble, ça s’appelait domaine du vin. Ça n’avait pas de sens. On s’est demandé ensuite qu’est-ce qui faisait notre valeur ajoutée. Puis la valeur ajoutée ici, c’est le savoir-faire distinctif de Vallier, à développer depuis plus de 30 ans », estime-t-elle.

Les projets des propriétaires bouillent. Ils pensent agrandir, notamment pour offrir plus à leurs visiteurs sur le site.

«On a développé de nouvelles formules de visites guidées, on a ouvert le café, on fait des 4 à 7 le vendredi », donnait en exemple la co-propriétaire. Ils s’affairent actuellement à changer l’évaporateur de l’érablière.Ils ont également des projets d’exportation de leurs produits, ces derniers qui sont disponibles partout au Québec.