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Sentier de l’Éperlan : un ours noir signalé

Publié le 5 août 2024 à 15:38, modifié le 5 août 2024 à 15:38

Par: Louis-Philippe Morin

Le populaire sentier de l’Éperlan, à Carleton-sur-Mer, est fréquenté, ces jours-ci, par un randonneur particulier: un ours noir. La présence de la bête ne semble pas inquiéter les amateurs de plein air qui continuent d’affluer par centaine.

Situé dans le parc régional du Mont Saint-Joseph, des milliers d’amateurs de plein air viennent se ressourcer dans l’un des plus beaux sentiers de la région : l’Éperlan. Mais, ces jours-ci, un randonneur particulier s’invite dans le parcours : un ours noir.

La présence d’un tel animal au parcours de l’Éperlan n’a rien d’étrange. Après tout, ce sentier est reconnu pour la beauté sauvage de son décor, situé dans un parc régional qui se targue d’être proche de la nature.

« C’est la grande faune… On le voit dans le parc aussi. Des fois c’est un peu plus marquant parce qu’on est dans la cour arrière des gens. C’est la banlieue Carleton. Au final, dans le fond, on est dans un milieu naturel et je pense que c’est de bien coexister… Et de le faire dans le calme. », sourit Olivier Côté-Vaillancourt, directeur général du Parc régional du mont Saint-Joseph.

L’ours noir a été aperçu au cours des derniers jours. Afin de s’assurer de la sécurité des randonneurs et des cyclistes qui fréquentent l’endroit, les autorités ont installé des affiches avec des conseils pour éviter, le plus possible, les contacts entre les deux… Faire du bruit, circuler en groupe, garder ses distances…

« Je vais chanter, je vais taper dans mes mains. Je vais espérer qu’il ne vienne pas nous rejoindre. Mais, je suis habitué de faire du camping en Mauricie… La présence des ours est un peu plus fréquente. Je n’ai jamais entendu parler d’un ours ici auparavant. On va chanter. », nous dit cette dame.

La présence du mammifère omnivore pourrait inquiéter les marcheurs venus de partout dans la province et même d’ailleurs dans le monde… mais, l’attrait pour le parcours est plus fort.

« Non, ça ne nous a pas inquiétés. On en a parlé. Je sais qu’il y a des gens qui nous en ont parlé, pendant le parcours… Si on l’avait vu? Nous, on ne l’a pas vu, et on a pris nos précautions, on a fait du bruit. Ça ne nous inquiétait pas davantage. », ajoute cette habituée du sentier.

« Je ne savais pas. Et, non, ça ne m’inquiète pas plus que ça, non. », nous dit, surpris, ce Français de passage dans la région.

Le ministère de la Faune a été prévenu et pourrait intervenir si l’animal était jugé dangereux.

« La mesure qui est à prendre, en fait… C’est de noter les faits et les interactions. On doit aussi s’assurer que le comportement n’est pas agressif, ce qui n’est pas le cas du tout. », précise le directeur général du Parc régional.

Pour le moment, aucune autre rencontre n’a été signalée. L’ours a peut-être déserté l’endroit ou fréquenté le sentier lorsqu’il n’y a pas de visiteurs. Ainsi, pour ceux qui craindraient de croiser l’ours, d’autres options s’offrent à eux.

« Personne n’est forcé à faire l’Éperlan. Au contraire… J’invite… C’est le meilleur moment pour découvrir les autres aspects du parc. À Maria, il y a trois autres belles chutes. », termine monsieur Côté-Vaillancourt.