Chaloupe à rames : une résidente de Rivière-du-Loup au marathon du Lac-Saint-Jean
Publié le 16 juillet 2024 à 16:53, modifié le 16 juillet 2024 à 16:53
Par: Charles Boisvert
Une résidente de Rivière-du-Loup excelle en chaloupe à rames. Kathy Tremblay a participé au marathon du Lac-Saint-Jean le 6 juillet dernier et, avec son frère, elle a terminé 2e.
La chaloupe à rames est un sport très méconnu au Bas-Saint-Laurent. Native d’Alma et résidente de Rivière-du-Loup, Kathy Tremblay a été initiée à la discipline en regardant ses frères. Mais elle a rapidement été plongée dans l’action.
« Mon frère Sylvain a demandé à mon plus grand frère Martin d’embarquer un an. Après ça, ce fut mon tour. Il m’a fait la demande et j’ai accepté de faire partie d’une équipe mixte avec lui », raconte l’athlète de 41 ans.
La chaloupe à rames est un sport extrêmement technique qui demande beaucoup de coordination entre coéquipiers.
« Ton siège coulisse. T’as les pédales. La différence, c’est que t’as des vraies rames dans les mains. Faut que tu gères la sortie de l’eau, l’entrée de la rame dans l’eau. C’est vraiment technique », explique Tremblay
Elle est éducatrice en service de garde à la maison. Étant donné que sa chaloupe reste au Lac-Saint-Jean, le crossfit est rapidement devenu un mode de vie pour la rameuse.
« Je m’entraîne qu’en salle. C’est comme ça que j’ai commencé à faire du crossfit. On fait beaucoup de rameur. Je fais du vélo sur route aussi pour préparer mes jambes », énumère-t-elle.
Marathon satisfaisant
Au marathon du lac Saint-Jean, Tremblay, en duo avec son frère Sylvain, avait un but précis : terminer 2e. Ils ont réussi.
« Étant donné qu’on avait gagné une course et qu’on avait terminé 3e lors des deux autres courses, on était éligible pour gagner le circuit CRCR (circuit régional de chaloupe à rames) », souligne-t-elle.
Passer presque 5 heures en chaloupe sur le lac Saint-Jean, ce n’est pas de tout repos.
« Les 20 premiers kilomètres, c’est surtout physique, musculaire. Après, ça devient beaucoup mental. On a mal partout après une heure et demie », indique Tremblay
Il reste encore plusieurs belles années devant l’athlète de 41 ans dans son sport. Elle ne manque pas d’ambition. La rameuse souhaite devenir championne du marathon du Lac-Saint-Jean l’année prochaine, ou les autres à venir.
Kathy Tremblay prendra maintenant quelques semaines de repos. Elle reprendra l’entraînement intensif au mois de janvier en vue de l’été 2025.