Le pédophile Yannick Bérubé toujours en attente de sa sentence
Publié le 21 juin 2024 à 16:22, modifié le 21 juin 2024 à 17:10
Par: Allyson Dubé

C’était le retour en Cour de Yannick Bérubé ce matin au palais de justice de Rivière-du-Loup. L’homme de 46 ans de Notre-Dame-du-Portage qui a plaidé coupable aux six accusations qui pesaient contre lui, notamment pour avoir leurré des jeunes, devait recevoir sa sentence. Il est cependant toujours en liberté à l’heure actuelle.
Yannick Bérubé n’a pas reçu sa sentence. L’avocate de la défense a proposé une peine de 24 mois et souhaite que son client soit envoyé à la prison de Percé, endroit reconnu pour ses thérapies. Selon maitre Barnabée-Roy, ça favoriserait sa réinsertion sociale, ce serait bénéfique pour l’accusé et pour la société.
De l’autre côté, la Couronne propose une peine de 30 mois. La procureure croit que Bérubé a tenté d’attirer la sympathie du juge. La Couronne doute de sa sincérité. Bérubé dit avoir conscience des actes qu’il a commis, mais déclare qu’il attendait que l’aide vienne à lui. Il a avoué à la barre aujourd’hui avoir prié souvent pour que quelqu’un lui vienne en aide avec ses déviances sexuelles, et que son arrestation était l’aide qu’il attendait. Cependant, il n’a jamais été chercher de l’aide par lui-même selon les avocats. Le rapport sexologique expliquait que le pédophile n’est pas conscient des gestes qu’il a commis et nie sa problématique.
Une décision prise mardi prochain
Les deux parties ne se sont pas entendues sur la durée de la sentence. Le juge Martin Gagnon prendra le long weekend pour décider si le coupable devra faire 24 ou 30 mois de détention. Yannick Bérubé sera de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup mardi prochain. Rappelons que le pédophile avait été déclaré coupable en novembre 2023 pour une série de délits sexuels commis en ligne à l’endroit de 6 mineurs. Dans des appels vidéo Messenger, il apparaissait habillé en femme, maquillée et déguisée, montrant ses parties intimes et posant des gestes indécents sous le regard des jeunes.