« Il y a un gros manque de communication. Je l’ai toujours répété. Ottawa et la péninsule acadienne, c’est très loin. Les bureaux régionaux qu’on a à Tracadie ou Moncton, malheureusement, toutes les décisions sont prises à Ottawa. Nous, ce qu’on demanderait, c’est que les décisions soient prises régionales beaucoup plus. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs maritimes

Ce que souhaite l’Union des pêcheurs des Maritimes, c’est que le gouvernement donne plus de pouvoir aux bureaux régionaux. La procédure actuelle engendre des délais considérables.

« Tu rencontres un gars à Tracadie ou directement au bureau à Moncton. Tu lui expliques, mais lui, il faut qu’il se réfère à Ottawa. Là, il faut qu’il attende une réponse d’Ottawa. Même si lui, il est d’accord ici dans le bureau régional. À la fin ça sert à quoi? C’est déplorable. C’est ça la réalité. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs maritimes

Concrètement, cette situation a des impacts sur les pêcheurs. Depuis plusieurs mois, la taille minimale du homard qui est autorisé à pêcher entre Néguac et Pointe-Sapin fait l’objet de plusieurs manifestations. Les pêcheurs désirent une diminution, jugeant leur territoire inadéquat pour le développement de gros homards.

« La ministre, on n’a pas eu rien du ministère. La seule chose qu’on a sue, c’est que la ministre laissait ça dans les mains des hauts fonctionnaires. Ça fait déjà presque deux semaines qu’on demande pour une réponse. Oui ou non. Il faut au moins avoir une réponse. Si c’est non, c’est non. Si c’est oui, c’est oui. Là, la saison, elle est partie. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs maritimes

La saison de la pêche aux homards est insatisfaisante, selon le président de l’UPM. La quantité de homards pêchés est, pour la majorité des quais, une déception. Il n’y aurait pas que le gouvernement à blâmer, alors que la température et la diminution des prix pendant la saison joueraient des rôles importants.