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Le refuge de la SPCA de Charlevoix déborde de chats

Publié le 17 juin 2024 à 16:28, modifié le 17 juin 2024 à 16:28

Par: Jérôme Gagnon

Le refuge de la SPCA de Charlevoix est plein à craquer et c’est à contrecœur que les responsables doivent refuser d’accueillir de nouveaux chats. L’organisation a tenté d’être créative pour sauver chaque animal, mais elle a atteint sa limite.

Ces chatons sont nombreux dans le refuge de Saint-Hilarion.

« C’est une grosse situation. J’ai eu beaucoup de mamans, qui ont accouché ici au refuge et qui m’ont été apportées avec des bébés. Certains bébés naissants n’avaient même pas les yeux ouverts », précise la directrice, Mireille Tremblay.

Plusieurs facteurs expliquent cette surpopulation de chats sur le territoire. Le premier en-tête de liste : la stérilisation trop souvent négligée par les propriétaires.

« Il ne faut pas juste penser à les nourrir puis à lui donner un toit. Il faut les stériliser en premier lieu. Une maman peut avoir plusieurs portées par année de 4,5,6 chats par portée », explique-t-elle.

L’organisation invite les citoyens à être sensibles face à cet enjeu.

« C’est clair que c’est le citoyen qui a la balle entre les mains », dit Mme. Tremblay.

D’ailleurs, c’est loin d’être un manque de volonté de la part de Mireille Tremblay et son équipe. Plusieurs moyens ont été pris afin d’accueillir le maximum de félins.

« J’ai monté des cages et je me suis improvisée des genres de pouponnières. Ces chatons-là attendent d’être sauvés et de s’en aller séparément dans des cages éventuellement », souligne la responsable de cette SPCA dans Charlevoix.

Ce problème arrive à un bien mauvais moment alors que le 1er juillet approche.

« On a des abandons. Malheureusement, je ne peux rien faire pour ces gens-là. Ça nous fait de la peine, j’aimerais toutes les prendre et les sauver, mais c’est impossible », ajoute Mireille Tremblay.

La SPCA conseille également de ne jamais ramener immédiatement un chaton que vous retrouvez seul et non sevré. Des exemples sont survenus durant les dernières semaines.

« Ça ne veut pas dire qu’il est abandonné. Sa mère peut partir temporairement afin de le nourrir ou de bien le déménager. On doit attendre afin de voir si la maman ne revient pas », suggère la femme.

Il s’agit d’un bon moment pour adopter, de façon responsable. Ceux et celles en quête d’un minou ont le choix.