Jusqu’à la fin juillet, les automobilistes qui emprunteront le pont devront s’armer de patience. Les réparations actuelles visent à réparer les bases de béton, victimes des courants d’eau salée. Depuis plusieurs années, la population demande un nouveau pont, jugeant celui-ci trop dangereux.

« Ouais, il faut qu’il soit réparé parce qu’à toutes les fois que je passe sur le pont, sur les grilles, on dirait que j’ai tout le temps comme une peur. / Ça fait trop longtemps que ça traine. Ça fait très longtemps que ça devrait être réglé cette affaire-là. / Ça serait bon qu’ils le repairaient. Il y en a même qui voudrait qu’il soit complètement démoli et qu’on en construise un autre. Bien oui, ce serait encore mieux. » – citoyennes de Lamèque.

Et les élus vont dans le même sens que la population.

« J’essaie plus ou moins de me résoudre à arriver et dire, on va avoir un moment donné une fin à ça, mais encore une fois c’est la même chose. C’est le désir du gouvernement provincial. » – Eric Mallet, député provincial de Shippagan-Lamèque-Miscou

« Ça fait quelques années qu’on est avec cette bataille-là, d’essayer d’avoir un nouveau pont. Malheureusement on n’a encore rien de concret. Ils mettent de l’argent là-dessus à chaque année et éventuellement faire un nouveau pont, ce serait beaucoup mieux. » – Bernard Savoie, maire de l’Ile-de-Lamèque

La principale préoccupation concernant le pont actuel est sa mobilité, puisqu’il est levant. Ceci nécessiterait beaucoup d’entretien. Le député provincial ne comprend pas la décision du gouvernement provincial de ne pas construire une nouvelle infrastructure.

« Est-ce que les argents qui sont mis là sont viables? Oui, je dirais, pour le garder sur un respirateur artificiel. Mais d’un autre côté, il faut que le gouvernement prenne une décision une fois pour toutes. » – Eric Mallet, député provincial de Shippagan-Lamèque-Miscou

Selon le plan des travaux routiers du gouvernement Higgs, le remplacement du pont n’est pas dans sa mire avant la fin de son mandat.