Pour de nombreux parents à travers la province, trouver une place en service de garde est loin d’être un jeu d’enfant. Grâce à la nouvelle Garderie Lebel Éveil à Dégelis, certains parents pourront cesser de se casser la tête pour leurs tout-petits.

« Ce n’est pas toutes les mamans qui sont capables de se permettre 150 $ par semaine de place en garderie ordinaire », explique une des mamans qui pourra bénéficier de ce nouveau service.

Le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Denis Blais, était aussi enjoué par cette ouverture.

« C’est magnifique, c’est pratiquement des petits CPE, mais évidemment ce sont des milieux de garde en milieu familial, en communauté, donc quelque chose de plus adapté et beaucoup plus souple », a-t-il affirmé.

Pour réaménager le bâtiment, la Ville de Dégelis a investi près de 3 millions de dollars, créant ainsi 12 précieuses places. Un investissement soutenu par des partenariats, notamment avec le fonds Régions ruralité et le Groupe Lebel.

« Dans les deux dernières années, on a commencé à se poser des questions : est-ce qu’il va y avoir des places de disponibles ? Et puis là, est venu le projet pilote et il est tombé juste à point », a lancé le directeur général de Dégelis, Sébastien Bourgault.

Un citoyen du coin pense que ces nouvelles places permettront aux parents de mieux dormir la nuit.

« On a de la chance d’avoir une ouverture d’un nouveau CPE, ça va permettre aux parents d’avoir l’esprit tranquille. »

Ce projet a été développé en partenariat avec le CPE-BC Les Calinours. Ce dernier a été en fait le premier au Québec à adopter dans le cadre d’un projet pilote un tout nouveau modèle de service de garde au printemps 2022.

Les responsables peuvent obtenir un permis pour opérer un milieu de garde dans un cadre communautaire. Le but était aussi d’améliorer les conditions de travail des éducatrices. La fermeture de plusieurs services de garde en milieu familial avait été constatée.

« C’était l’isolement de faire ça dans leur maison, il y avait des impacts sur la famille, les adolescents qui vieillissaient. Les conjoints qui trouvaient cela difficile », explique le maire de Témiscouata-sur-le-Lac.

L’initiative, qui est née au Témiscouata, continue encore de faire des petits, partout dans la province.

Denis Blais renchérit sur le sujet.

« C’est un modèle qui a eu des répercussions positives partout au Québec. Tout près de 2000 places au Québec avec ce nouveau projet pilote. »

Le maire semble aussi ouvert à une possibilité d’agrandissement de l’édifice. Toutefois, il faudra considérer l’espace pour accueillir 18 enfants.