La piste est prête. C’est maintenant le dernier droit avant le weekend.

« Je ne m’habitue pas, il y a un stress qui est là et est présent chaque année, on veut que tout tombe à point, on veut que les choses soient bien préparées », expliquait Paul Thibault, promoteur de la 42e édition du motocross intérieur de Rivière-du-Loup.

Des pilotes sont venus tester la terre, la même qui est utilisée depuis plus de 40 ans. La vedette locale Karl Normand a effectué les premiers essais.

« La piste fait penser à une piste de supercross aux États-Unis. Il y a une série de rocker sur le bord de la bande, ils sont gros, sont vraiment difficile à passer. L’arrivée est correcte, assez dure aussi. Une piste est vraiment technique cette année. Il va y avoir des dépassements et ça va être quelque chose », croit Karl Normand, pilote professionnel de Rivière-du-Loup.

Il a pu réaliser quelques tours avec un triple champion du monde en snowcross et double champion de l’arénacross de Rivière-du-Loup, le seul à avoir inscrit son nom à deux reprises sur la coupe Yvan Richard.

« J’ai fait quelques tours, tester les obstacles. Les whoops sont quand même assez longs et quand même assez relevés, ça va se jouer quand même là beaucoup, le reste de la piste, il y a peut-être un petit enchainement de plateaux, sinon le reste, assez simples, mais d’après moi ça va se jouer dans les whoops », avoue l’autre pilote sur piste aujourd’hui, Tim Tremblay, pilote du Lac-Saint-Jean.

Le calibre s’annonce très relevé. Il y aura certes un nom à retenir, l’homme à battre selon Paul Thibault.

« Les dernières nouvelles qu’on a eues datent d’avant-hier, le champion canadien Triple Crown, tant en arénacross qu’en supercross, il s’appelle Mitchell Harisson, ils viennent de Lansing au Michigan, il va être là, et on ne l’attendait pas du tout », a dit Paul Thibault.

«Les chances de gagner sont de plus en plus difficiles, il y a plus de monde qui vont compétitionner avec nous qui venonsde loin et qui sommes des champions dans leur pays », estime Tim Tremblay, malgré ses deux titres de champions.

«  Cette année, c’est vraiment la gomme de la gomme. Je les écoute dans mon salon, ils ont fait 27 courses cet hiver, ils arrivent ici, ils sont prêts », pense Karl Normand.

Normand âgé de 37 ans, vise maintenant davantage le plaisir.

« Vendredi je vais me dire qu’est-ce que je fou ici. Je vais le faire pour m’amuser, parce que là je suis rendu un peu à autre chose dans ma vie. Les compétitions je veux repousser ça un peu, en faire un peu encore, mais vraiment pour le plaisir », a-t-il confié.