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Collision entre un zodiac et une baleine aux Bergeronnes, le BST identifie des lacunes de sécurité

Publié le 27 mars 2018 à 10:26, modifié le 27 mars 2018 à 22:52

Par: CIMTCHAU

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd’hui son rapport sur une collision entre le navire à passagers C03097QC et un objet non identifié survenue près de la municipalité des Bergeronnes. Le rapport fait état de lacunes de sécurité dans les activités locales d’observation des baleines au Parc marin du Saguenay−Saint-Laurent.

Cet homme avait eu toute eu frousse le 29 août 2016. Il était aux commandes de l’embarcation, qui a heurté ce qui semble être une baleine. Lui et l’un de ses huit passagers avaient été projetés dans l’eau.

«Les deux personnes qui étaient à l’eau ont souffert d’hypothermie. Ils n’étaient pas en mesure de nager et de retourner à bord. Plusieurs personnes ont subi des blessures. Le bateau n’était pas équipé pour récupérer les gens à la mer, ça a été extrêmement difficile pour les passagers d’aider les victimes à rembarquer à bord», explique l’enquêteur dans le dossier du BST, François Dumont.

«On ne parle pas de traumatisme majeur. Ce qui ne nous empêche pas de nous excuser envers ces gens pour les inconvénients. Ce ne sont pas des choses qui arrivent fréquemment», rassure le porte-parole de Croisières Essipit, Marc Chaloux.

Dans le rapport du BST, on soulève que l’opérateur avait plusieurs tâches à accomplir à la fois, ce qui pourrait expliquer qu’il n’ait pas vu l’objet où l’animal.

«Oui, c’est vrai, il y a beaucoup de manœuvres à faire. Ce sont des capitaines expérimentés, mais vraiment. Ce sont des gens bien formés qui ont une grande connaissance. Il peut y avoir des moments où il y a des situations qui se présentent qui sont un peu plus stressantes, où il faut être plus rapide. Mais je ne crois pas qu’il y avait trop à faire», estime Marc Chaloux.

Parmi les recommandations formulées dans le rapport, l’une est adressée à Transport Canada, qui n’inspecte pas les embarcations nautiques de moins de douze passagers.

«Il peut y avoir plusieurs défectuosités qui subsistent justement dû au fait que ce ne sont pas des experts maritimes qui inspectent ces bateaux, malgré la bonne foi des opérateurs», soulève François Dumont.

«Si effectivement le rapport peut faire en sorte qu’on soit encore plus sécuritaire, nous on applaudit, bravo, même si c’est plate d’avoir été blâmés sur certaines choses», mentionne le porte-parole de Croisières Essipit.

De nombreux correctifs ont déjà été apportés par Croisières Essipit.

«L’arrimage inadéquat des bouées de sauvetage, l’absence d’un dispositif de remontée des navires, alors qu’il y avait d’autres sortes de remontées, mais ils voulaient une sorte en particulier. Il y avait différentes petites choses comme ça. Quand on a réalisé que c’était vers ça qu’allait le BST, on l’a fait tout de suite», confirme Marc Chaloux.

De plus, Croisières Essipit a mis à jour son exposé sur les mesures de sécurité donné aux passagers, avant tous départs.