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Cégep de la Gaspésie et des îles : Des outils de pointe pour étudier la résilience des arbres au campus de Gaspé

Publié le 13 mai 2024 à 15:52, modifié le 13 mai 2024 à 15:52

Par: CIMTCHAU

Le campus de Gaspé du cégep de la Gaspésie et des îles se dote d’outils de pointe afin d’étudier la résilience des arbres fruitiers à l’environnement gaspésien. Les données récoltées pourraient être intéressantes notamment dans la production de cidre.

En collaboration avec l’Union des producteurs agricoles du Québec, le campus de Gaspé se dote d’outils technologiques pour étudier la résilience des arbres en sol gaspésien.

C’est ce qu’explique l’enseignant et chercheur, Samuel Pinna :  « On voit de plus en plus des épisodes de redoux trop tôt, dès février, mars, avril, des 5-10 degrés de température de jour, mais suivi d’un grand froid le soir. Et ça, ça va détruire les cellules de la plante. »

L’objectif est de récolter des données face aux nouveaux enjeux auxquels doit faire face le territoire de la Gaspésie.

« Donc on peut, en fonction des modèles de changements climatiques que l’on voit venir, on peut choisir des scénarios et simuler ces scénarios de redoux printanier, de pluie d’hiver, d’automne trop chaud. », ajoute le chercheur.

Le cryothermostat et le conductimètre ont été financés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, mais serviront a proposer des données aux producteurs locaux.

« Ça fait 150 ans que sa pousse, on sait qu’on est capable de produire de la pomme, mais là c’est récent qu’il y a un développement commercial de la filière arboriculture fruitière autant pour des circuits courts de consommation de pomme fraiche que pour le cidre aussi, la transformation en cidre. Faire du cidre gaspésien a un énorme potentiel. », dit Samuel Pinna.

 

Ces recherches seront utiles pour le développement d’arbres fruitiers comme les pommiers, les poiriers ou les cerisiers, mais aussi pour les arbres forestiers.

« On apporte aujourd’hui des essences qui vont pousser demain en Gaspésie. Donc le chêne à gros fruits, le chêne rouge, beaucoup d’essence du sud qui faudrait peut-être planter aujourd’hui pour qu’elles soient productives demain.  Alors on peut déjà les présélectionner avec cette technologie là. », explique le chercheur.

Avec le temps et le développement de ces techniques ici, l’Union des producteurs agricoles du Québec espère offrir ce service ailleurs dans la province.