Comme plusieurs autres villages touristiques, la municipalité de Saint-Siméon tente de trouver de nouvelles sources de revenus. Le maire, Sylvain Tremblay, croit avoir trouvé une solution.

« Nos bornes de recharge rapides sont installées du côté du kiosque touristique et sont très achalandées. Je pense que ça pourrait être une source de revenus pour les plus petites  municipalités. Cela pourrait faire en sorte qu’on aille autre chose que la taxe foncière afin d’investir sur les infrastructures touristiques », explique l’élu.

À Saint-Siméon, on compte quatre installations de ce type actuellement. Huit bornes de Tesla seront ajoutées prochainement. Hydro-Québec a confirmé le mois dernier qu’elle souhaite que le secteur privé se lance dans le marché de la recharge publique. L’Association des distributeurs d’énergie du Québec, elle, a signifié que ses membres sont prêts à prendre la relève.

« Avant de le proposer au privé, pourquoi on ne nous le propose pas à chaque municipalité qui en détient? », demande M. Tremblay.

Or, ces installations pourraient-elles devenir un fardeau financier pour des municipalités ? Par exemple, une borne de 100 kW coûte 100 000 $, auxquels il faut ajouter plus de 3500 $ d’exploitation et d’entretien par année.

« On peut vérifier le coût de l’acquisition et aussi les frais d’entretien afin d’établir un prix raisonnable. Compte tenu qu’on a un achalandage presque assuré à Saint-Siméon, on va être capable de retirer des revenus comme n’importe quelle entreprise privée », croit l’homme.

Pour l’instant, la municipalité de Saint-Siméon émettra prochainement une résolution afin d’en faire la demande auprès de Québec.

« On va ouvrir bientôt une halte routière dans laquelle par exemple on va installer un service adapté pour les VR. c’est des coûts que nos citoyens doivent débourser. Il y a une limite », ajoute le maire.

Le Circuit électrique bâti par Hydro-Québec compte 5500 bornes de recharge. D’ici 6 ans, elle veut en ajouter 7000, pour ensuite se retirer.