Une entente conclue entre la CSN et la Ville de Percé
Publié le 10 avril 2024 à 16:48, modifié le 10 avril 2024 à 16:49
Par: CIMTCHAU
Coup de théâtre au tribunal administratif du travail aujourd’hui, alors que le syndicat et la Ville de Percé ont conclu une entente dans la cause de l’entrave aux activités syndicales. Le directeur général y voit le début d’un temps nouveau à la municipalité.
C’est au Palais de Justice de Percé que se sont présentés mercredi matin, les procureurs de la CSN et ceux de la Ville de Percé. La mairesse Cathy Poirier brillait par son absence. Le syndicat reprochait à la Ville d’entraver les activités syndicales, en souhaitant le déloger.
« La position de la ville c’est bien sûr qu’il n’y a pas eu d’entrave aux activités syndicales donc on est ici pour défendre cette position devant le tribunal administratif du travail. Vous comprenez que je ne pourrai pas commenter le dossier au fond, mais voilà on est là pour défendre notre cause », défend Simon Cossette-Lachance, procureur de la Ville de Percé.
Après quelques heures de négociations entre les deux partis, une entente a finalement été conclue avant même le début des audiences. Certains citoyens, qui souhaitaient obtenir des réponses, sont rentrés chez eux bredouilles.
« Je veux dire la mairesse ne s’est pas présenté. Donc, c’est une façon d’encore cacher la vérité à la population. Quand il n’y a pas vraiment de cour qui est tenue et que des ententes se font par en arrière, dans des bureaux fermés. », explique Jean-François Gagné, citoyen de la Ville de Percé.
Le directeur général, Jean-François Coderre, de la ville se dit satisfait de la tournure des événements : « Au moins, l’important c’est qu’on s’est entendu et on regarde ensemble… on parle d’une même voix et on regarde dans la même direction ».
Il ajoute : « Aujourd’hui, de sortir avec une entente, je me dis que c’est un pas dans la bonne direction et il y a plusieurs autres pas à faire. Je suis optimiste pour l’avenir. »
L’équipe d’avocats de la CSN a refusé de commenter l’affaire. Du côté de la ville, on nous avait promis de nous fournir des informations plus précises sur l’entente, mais en fin d’après-midi mercredi, nous n’avions toujours rien reçu.