Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Des investissements demandés pour le fort Ingall

Publié le 5 mars 2024 à 16:04, modifié le 5 mars 2024 à 17:31

Par: Ariane Boyer

La palissade du Fort Ingall montre des signes de détérioration. Autrefois un bastion britannique face aux Américains lors de la guerre d’Aroostook, le fort lutte aujourd’hui contre les forces de la nature. Sa structure, reconstruite de manière ancestrale, rend son entretien difficile, avec plusieurs bris signalés depuis 2019.

Malgré un investissement annuel de 25 000 $, provenant respectivement de la MRC et de la ville, des subventions ont été sollicitées auprès des gouvernements fédéral et provincial pour financer les réparations nécessaires.

Le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Denis Blais, a souligné l’importance d’investir dans la réparation de la palissade vieillissante : « Ces infrastructures datent de plusieurs années, et les effets du temps nécessitent éventuellement des investissements importants pour assurer leur pérennité. »

Étant le seul site au Québec avec une palissade britannique de ce type, des études ont été menées pour trouver des solutions durables. Étienne Frenette, directeur de la Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, souhaite proposer une méthode innovante impliquant l’utilisation de tiges de métal à l’intérieur des poutres de bois de la palissade pour faciliter les réparations futures sans changer l’apparence du fort.

Étant donné la popularité croissante de cette attraction touristique, ce financement est essentiel selon Étienne Frenette : « On souhaite une année comme l’année passée. Parce que, l’année passée, on a battu un record. Depuis qu’on fait des statistiques, on n’a jamais eu une année aussi belle que celle-là. »

De plus, il souligne qu’un soutien de la part des citoyens sera nécessaire : « C’est sûr qu’on va avoir besoin de l’aide de la population, une fois que les annonces seront faites, probablement avec un peu de sociofinancement. » Tandis que les travaux se profilent à l’horizon, le directeur souhaite que ceux-ci n’aient pas d’impacts sur la haute saison touristique.