La municipalité est dans l’impasse. Après 12 ans à la tête de la mairie, Paulette Lord tire sa révérence et personne ne s’est montré intéressé à reprendre le flambeau.  Par conséquent, il y aura une seconde élection. Pendant ce temps, le conseil ne peut siéger à moins d’une urgence.

«En cas de vraie urgence, la municipalité peut se réunir.  Mais à part de ça, tout est latent. Là présentement, le personnel travaille sur les élections», explique la mairesse sortante de Saint-Damase, Paulette Lord.

Le président d’élection dispose de 30 jours pour recommencer les procédures et fixer le jour du scrutin d’ici quatre mois. «Moi, c’est la première fois que je vois ça.  On n’est pas beaucoup de population. Ce n’est pas évident de trouver une personne compétente pour faire cette job-là», a déclaré le maire suppléant, Jacques Leclerc.

En attendant, les employés municipaux ont les mains liées. Plusieurs dossiers ne peuvent cheminer. «C’est malheureux si ça retarde des subventions, des choses comme ça», a souligné un citoyen.

Selon l’article 278 de la loi sur les élections et référendums dans les municipalités, les procédures de l’élection ne peuvent recommencer qu’une fois. Dans le cas où personne ne se présente la deuxième fois, le ministre des Affaires municipales, des régions et de l’Occupation du territoire peut nommer une personne éligible au poste ou ordonner le recommencement des procédures selon les règles qu’il fixe.