Le bâtiment n’est maintenant plus qu’un souvenir. Les pompiers ont reçu l’appel vers 1 h. À leur arrivée, ils faisaient face à un embrasement généralisé. Ils se sont d’abord positionnés en mode défensif, afin d’épargner la maison située à proximité.

« Ce sont des émotions qu’on n’est pas habitué de côtoyer. C’est un peu bizarre », a avoué Lauri Dancause, propriétaire de Meubles Dancause.

À leur arrivée, les pompiers se sont concentrés d’abord sur la maison, afin d’éviter les dommages.

« On a sorti deux bretelles pour vraiment protéger la maison pour sauver la maison », expliquait le capitaine.

Quatre autres casernes se sont déplacées, afin d’éteindre le brasier, soit Saint-Épiphane, L’Isle-Verte et Saint-Éloi. Au plus fort, environ 35 pompiers étaient sur place. Le froid a quelque peu compliqué le travail des sapeurs.

« Y’avait un feu à Saint-Jean-de-Dieu en même temps. Donc c’est la caserne de L’Isle-Verte qui est monté en renfort. On a fait appel à la caserne de Saint-Clément pour d’autres personnes, parce qu’il faut savoir qu’il faisait quand même -30 degrés. Nos travailleurs sont bien vaillants, mais un moment donné, il faut les remplacer », de dire Étienne Boucher.

L’intervention a pris fin en matinée. Les pompiers investiguent sur les causes et circonstances de l’incendie.

«On n’a pas vraiment d’idée encore, on est encore en investigation, on a fait le tour du bâtiment, on a parlé avec le propriétaire, le propriétaire ne comprend pas non plus, à l’intérieur, il n’avait pas de chauffage au bois ou électrique, c’était un chauffage à l’eau », a commenté Étienne Boucher.

Lauri Dancause est très reconnaissant du travail des pompiers qui ont sauvé sa maison.

« J’ai le sommeil assez léger, les rideaux de ma fenêtre n’étaient pas complètement fermés et la lueur m’a réveillé. On a été extrêmement chanceux de sauver la maison », a dit Lauri Dancause.