La gaspésienne Sabrina Chouinard en compétition à MasterChef Québec
Publié le 10 janvier 2024 à 18:25, modifié le 10 janvier 2024 à 18:04
Par: Michel Roussel

Depuis lundi, TVA diffuse la version québécoise de MasterChef et ce soir une concurrente originaire de Murdochville sera de la compétition.
Il s’agit de Sabrina Chouinard, une artiste peintre et tatoueuse professionnelle qui fait partie des 35 aspirants candidats de cette première saison. Fidèle téléspectatrice de l’émission originale et des nombreuses adaptations qui ont été produites dans les dernières années, elle souhaitait, depuis longtemps, participer à un projet du genre. C’est donc sans hésiter que l’entrepreneure et créatrice a tenté sa chance pour les auditions: « Je m’étais toujours dit qu’un jour, si ça arrivait, au Québec, un moment donné, bien que c’était sûr que je m’inscrivais si j’avais l’âge de le faire. Je me suis inscrite aussitôt que j’ai vu, mais c’était vraiment comme le flash d’un vie. Quelque chose que j’avais comme programmé, puis c’est arrivé ».
Bien qu’il s’agisse d’une compétition amateure, tous les concurrents ont un point un commun; une passion contagieuse pour la cuisine. Pour celle qui habite maintenant Saint-Jérôme, cet intérêt s’est manifesté dès l’enfance, aux côtés des membres de sa famille, avec laquelle elle a mis la main à la pâte plus d’une fois ce qui fait en sorte qu’elle avait tous les ingrédients en poche susciter l’intérêt de la production.
« Ma mère a toujours été une cuisinière. On s’est occupé du Club de ski quand j’étais plus jeune; on a aidé en cuisine. Même chose au Club de golf. Ma mère a toujours travaillé en restauration, mais je pense qu’elle trouve que j’ai devancé le maître là. Je vais chercher plus de choses, mais ça part vraiment, vraiment d’elle » précise, reconnaissante, la participante de 38 ans. Même si on ignore, pour le moment, quelle sera la prochaine étape de son parcours sur le plateau du variété, elle confie garder d’excellents souvenirs de cette expérience.
Puisque c’était pour elle un rêve qui devenait réalité, elle a savouré chaque instant devant et derrière les caméras. Non seulement, elle a pu rencontrer les chefs Martin Picard et Stephano Faita, mais elle a aussi eu la chance de développer une belle complicité avec son adversaire dans leur lutte pour la tablier blanc. « J’en ai tiré que du plaisir. J’ai connu de nouvelles personnes; ça m’a donné de nouvelles idées pour de nouvelles recettes parce que là il y avait plein d’origines, plein de gens qui viennent d’ailleurs. C’est juste du beau; que du positif. C’est sûr que la prestance des juges aussi, ce sont quand même deux sommités dans l’art culinaire ça fait que ça, c’est très, très impressionnant ».