Malgré les mauvaises conditions météorologiques, ils sont plusieurs à s’être équipés de leurs affiches pour faire entendre leurs voix.

Devant le centre hospitalier régional du Grand-Portage, le personnel entame une série de 4 jours de grève.

Leur objectif? Voir leurs conditions évoluer.

« Il n’y a pas que le salaire. Les conditions de travail aussi, les gens sont surchargés, ils quittent le réseau pour aller ailleurs parce qu’ils ont trop de travail, c’est trop lourd. Je pense qu’il y a du monde ici bien plus pour ça que pour le salaire », explique Vincent Couture, travailleur social.

Chez les enseignants, même son de cloche.

«Aujourd’hui nous voulons mettre en lumière nos demandes sectorielles. Nous voulons l’amélioration de la composition de la classe, l’amélioration de la tâche mais vraiment l’amélioration de la composition qui est primordiale parce qu’en ce moment ce n’est pas facile dans les classes », avoue Natacha Blanchet, présidente du syndicat de l’enseignement du grand portage.

«Nos membres sont déterminés. Nous sommes allés trop loin pour reculer», explique l’enseignante Nancy Gagnon.

DES SERVICES DE GARDE TEMPORAIRES À LA RESCOUSSE DES PARENTS

Afin d’aider les parents impactés par cette grève, des municipalités ont mis en place des services de garde temporaires.

«Notre service de garde temporaire, il est spécial parce que les enfants n’ont pas de boites à lunch à apporter. À partir de 7h30 ils peuvent arriver, nous allons faire des jeux calmes et des activités structurées », explique Marie-Claude Mailloux, responsable du volet culturel et communautaire à Saint-Cyprien.

«Les parents apprécient surtout les repas offerts», indique Juliette Gosselin, coordonnatrice du service de garde.

À Trois-Pistoles également un service de garde temporaire est organisé par les élèves de quatrième secondaire.