Ça fait près de 48 heures que la ville de Lewiston est paralysée. Carole Cyr du Témiscouata a un cousin qui fait partie des citoyens confinés. En apprenant la nouvelle hier matin, elle s’est aussitôt inquiétée.

«Ça met sur les nerfs disons  », de dire Chantale Cyr, citoyenne du Témiscouata.

Elle a immédiatement écrit à Paul, afin de prendre des nouvelles.

« Ça m’a rassuré quand j’ai su qu’ils étaient corrects. Ils sont comme un peu nerveux, déjà que la personne n’est pas encore trouvée », expliquait-elle.

Depuis le début de l’opération policière, ils échangent des messages.

« Il fallait qu’ils soient barricadés absolument, ils ne pouvaient pas sortir, les écoles étaient fermées. Les entreprises aussi, même s’il avait voulu aller travailler, il n’aurait pas pu. Ils respectent, ils attendent que les policiers là-bas leur disent que c’était correct », racontait-elle.

Carole est allée à quelques reprises visiter son cousin dans le Maine. Selon elle, c’est un endroit très tranquille.

« C’est comme rural un peu, c’est une grande ville, mais comme ici, c’est vraiment chaleureux. Rivière-du-Loup est gros, là-bas c’est moins gros un peu. Je pourrais me promener tout seul là-bas et il n’y aurait pas de problème », décrivait-elle.

Elle va devancer sa prochaine visite.

«Je m’ennuie d’eux autres, je suis dû pour les voir. J’ai l’intention d’aller les voir plus vite », a-t-elle dit.

Douanes sous haute surveillance 

La sécurité est renforcé dans tous les services frontaliers, même ici à Pohénégamook.

À Edmundston, les douaniers et la Force policière fouillaient cet après-midi toute personne qui arrivait des États-Unis. Ceux qui entraient au pays et ressortaient dans les heures suivantes étaient aussi fouillés.

La patience sera de mise à la frontière tant que le suspect ne sera pas appréhendé.