C’est du moins le souhait de la Couronne. Nick Huard qui avait l’habitude d’échanger avec des mineures dans l’intention de commettre des actes criminels, de nature sexuelle a récemment pris le chemin de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel pour une période de 60 jours.

Le dossier de l’homme de 51 ans, qui présenterait un risque de récidive élevé, était de retour en cour vendredi dernier au palais de justice de Percé.

Il a été déclaré coupable de leurre, actions indécentes, bris de probation et d’ordonnance.

Entre juillet 2021 et mars 2022, selon les actes d’accusation, l’individu a communiqué à trois reprises avec des personnes mineures sur les réseaux sociaux, alors qu’il lui était interdit de le faire.

Il a aussi contacté une personne pour obtenir des services sexuels moyennant rétribution.

En mars 2022, les policiers ont surpris le quinquagénaire en train de se masturber à bord de sa voiture à proximité d’un parc alors qu’il lui était interdit d’y être, en raison d’une précédente affaire de leurre informatique.

La confection de rapports présentenciel et sexologique a été exigée.

Le dossier de Nick Huard doit revenir devant les tribunaux le 14 février.