Sept personnes ont été appelées à la barre des témoins lors de la première de trois jours de procès.

Une employée du Tim Horton, où s’est déroulée la scène, une enquêteuse du Bureau des enquêtes indépendantes du Québec et l’homme qui est allé porter assistance à l’accusé ont notamment défilés devant la juge.

Selon les propos de Marco Savoie, le gendarme aurait gentiment demandé à la victime, André Mercier, de sortir à l’extérieur du restaurant pour discuter. Le trentenaire était peu collaborateur.  Le ton a alors monté et les esprits se sont envenimés.  Toujours selon qui a porté assistance à Caron, le policier semblait avoir de la difficulté à maitriser le sans-abri qui était agité. Marco Savoie a indiqué avoir agi pour la sécurité de l’agent et du sans-abri parce qu’il craignait qu’il aurait pu désarmer le policier.

Des vidéos de l’intervention à l’intérieur du Tim Horton et dans le stationnement ont été présentées à la salle majoritairement composée de policiers et de proches de l’accusé.

Pierrick Caron fait face à une accusation de voie de fait, pour avoir asséner une dizaine de coups de poing à la poitrine et au visage d’un individu bien connu des policiers et du système judicaire.

Depuis les événements, Caron est toujours à l’emploi de la GRC, mais est assigné à des tâches administratives.

S’il est reconnu coupable, il sera automatiquement destitué.

Son procès se poursuit demain.