Les travaux de transformation de cet ancien monastère en logements ne débuteront pas comme prévu au début 2024.

« C’est sûr que c’est une déception, parce qu’en même temps, de notre côté, on travaille là-dessus des logements abordables, donc ça venait répondre à des besoins », affirme le maire Mario Bastille.

Une rencontre de suivi a eu lieu avec le Groupe Aténa à la fin septembre. Le maire reste optimiste quant à l’aboutissement du projet.

« C’était quand même rassurant, la rencontre qu’on a eue avec eux. Ils ont l’intention de le réaliser, donc ça c’est important pour nous, et la participation de la Ville sera toujours la même. »

30 nouveaux logements

Un projet de 30 logements en collaboration avec l’OMH est aussi dans la mire de la Ville. Des discussions sont en cours avec Desjardins pour financer le projet grâce au Fonds de solidarité FTQ.

« On regarde toutes les possibilités, donc c’est ce qu’on fait, on a eu une rencontre avec Desjardins, on regarde de quelle façon on pourrait financer ce projet-là avec l’office d’habitation. »

Plus cher pour la SEMER

Mario Bastille s’est aussi prononcé sur la hausse de tarif de la SEMER : « On veut donner ce service-là pis en même temps avoir des coûts abordables, des coûts logiques aussi. »

« Je pense qu’ils avaient trop pris de retard avec le temps. Quand tu ne charges rien et tu dis, « j’opère une entreprise qui me coûte 2 millions par année » et t’en charge 500 000, c’est sûr qu’à long terme, un moment donné, c’est pas tout le temps win win. »

Dépasser le budget

Pour le budget de 2024, le maire affirme que des choix difficiles devront être faits. La hausse de taxes devrait rejoindre l’IPC : « Je pense qu’on va avoir un budget qui va être responsable, mais qui va venir répondre aux besoins et aux services qu’on veut offrir à nos citoyens. »

Pour le moment, la Ville prévoit un surplus de 350 000$.

« On va dépasser le budget qu’on s’était prévu au début. Mais on voit que ça grouille à Rivière-du-Loup, il se fait quand même de la construction, c’est peut-être moins rapide, mais y’a encore des gens qui ont des projets, pis je pense qu’il faut être fier de ça. »

Les contribuables ont essuyé des hausses de taxes au cours des cinq dernières années.