Mme Landry a dû faire face au cancer du sein il y a 9 ans.
« J’allais aux 2 ans pour ma mammographie. Alors un bon mois de mars 2014 on a trouvé la tumeur cancéreuse. » raconte Bernice Landry.

La sexagénaire a heureusement été dépistée assez-tôt pour mieux combattre sa maladie.
« La tumeur était quand même agressive. Elle était invasive, mais elle était tellement petite et à un stade dépisté tôt. Alors ça m’a permis de ne pas avoir besoin de chimiothérapie par exemple. Donc j’ai eu la radiothérapie, j’ai eu 2 chirurgies, la radiothérapie et des traitements par la suite pour 5 ans. » décrit Bernice Landry.
Bernice se réjouit de l’annonce du ministère de la santé car désormais, les chances pour la population cible, sont plus hautes de contrer le cancer du sein.
« Pendant que j’étais en traitement en oncologie à Moncton, il y avait des femmes de cet âge-là qui étaient positives pour le cancer aussi. C’est certain que j’ai une fille dans cette catégorie d’âge-là aussi. Ça fait que je suis vraiment contente pour les femmes, surtout qu’elles n’ont pas besoin de passer au travers d’un médecin de famille. » exprime Bernice Landry.

Le cabinet du ministre n’était pas disponible pour nous accorder une entrevue. Des survivantes du cancer du sein à qui nous avons parlé s’inquiètent de l’achalandage que pourrait crée ce nouveau programme. Elles craignent que les résultats des mammographies tardent à être rendu en raison de la pénurie des radiologistes.