La fébrilité et l’émotion étaient à son comble pour Lozange. La jeune troupe du studio Zénith d’Edmundston a tout donné lors des auditions de Révolution. Un moment qu’ils ne sont pas près d’oublier.

«On l’avait déjà dansé, mais on ne l’avait jamais vu. On a pu le voir pour la première fois et on était vraiment fier de nous », débute la danseuse Océanne Cormier.

«Tu peux ressentir comment ça feel, mais sur place, tu ne voie pas , mais de voir ça là à la télé, c’est comme ouff », ajoute sa danseuse partenaire, Audréane Morneault.

L’hésitation et le tiraillement des juges étaient palpables lors de la prise de décisions. Les jeunes danseurs ont prouvé leur savoir-faire avec une technique bien ficelée, des mouvements hip-hop très synchro et une solide performance. Leur enseignante était fière d’eux.

« Je les avais vus, mais de dos parce que je voulais être là pour les supporter quand il monte sur la scène.  J’ai eu l’occasion de voir hier et j’étais tellement fier que ça a tellement bien sorti », dit la propriétaire et coach de Lozange, Isabelle Dionne.

Certains danseurs ont eu quelques mésaventures personnelles et blessures avant l’enregistrement. Ils n’ont pas baissé les bras.

« Audrey un mois avant c’était déchiré le bas de l’abdomen lors d’une pratique puis Alex lui s’est arrivé  un ou 2 jours avant qu’on se rende à Montréal donc c’est sûr que rendu là »,  explique Isabelle Dionne.

«On a été voir la physio Amélie qui nous a vraiment aider tout le monde avec leur blessure », ajoute Océanne Cormier.

Lydia Bouchard et Jean-Marc Généreux ont eu un coup de cœur pour l’équipe. La trame narrative et le style de danse se trouvant déjà nombreux dans la compétition auraient fait pencher la balance, même si le mouvement  Révolution fut une réussite.

« On a passé beaucoup de temps sur la révolution, ça a été très difficile de la choisir, mais on a été avec quelque chose qu’on avait déjà genre d’essayer avant », selon la danseuse Audréane Morneault.

« On a fait comme le gros de la chorégraphie comme tout ce qui est en mouvement pour n’a pas besoin d’être cote à côte à distance », souligne la danseuse, Océanne Cormier.

Fière de ses protégés, la coach et directrice de Zénith continue de mettre en avant-plan le talent de ses danseurs.

«D’aller chercher leur force leur force technique en hip-hop autant qu’en contemporain de faire une fusion avec ça hier soir, bien là on s’est assis là on a vraiment pu apprécier ça avec toute la grande famille du studio au Zénith », termine, la directrice de la troupe Zénith, Isabelle Dionne.

Lozange évalue une prochaine participation à Révolution en 2024. Ils sont en route vers d’autres compétitions nationales en danse.