André Audet s’est rendu à Québec lundi pour réclamer l’accès à la pompe à insuline pour toutes les personnes atteintes d’un diabète insulinodépendant. Mais les parlementaires n’ont pas répondu présents.
« On s’est senti bien entendu comme on l’était avant, un peu abandonné. On aurait aimé avoir un petit son de cloche là, sur place. » exprime André Audet.

Devant l’Assemblée-Nationale, environ 25 personnes venues soutenir sa cause.
« La réaction est unanime, les gens ne comprennent pas comment ça se fait que c’est rendu à ce point-là. Où on vit beaucoup de discrimination dans le Québec où les gens doivent être égaux et unique. » souligne André Audet.

Selon M. Audet, vivre avec le diabète de type 1 représente une incroyable charge mentale, qui, au fil des ans, expose le malade à des complications telles que la perte de vision, des problèmes cardiaques, l’amputation, et l’usage abusif des reins.
« Un diabétique de type 1, il y a eu des études de faites, va prendre jusqu’à 180 décisions par jour. En utilisant la pompe insuline, on évite les complications à ce moment-là, on va coûter beaucoup moins cher à la société, parce qu’aller vous faire traiter en dialyse à l’hôpital, ce sont des coûts faramineux. » dit André Audet.

La pompe à insuline aide à simplifier la vie d’André Audet mais elle coute cher. L’homme sans emploi a dépensé près de 5 mille dollars cette année.
« On peut améliorer notre condition, notre glycémie, de 3 à 10 % en utilisant cette méthode-là avec la nouvelle technologie. » précise André Audet.

Monsieur Audet espère que son voyage à Québec motivera les députés à mentionner sa cause à l’Assemblée nationale. Au bureau du ministre de la Santé on nous dit que l’accès des pompes à insuline est en cours d’analyse.