La direction générale analyse ses options, mais des actions seront posées auprès de Groupe Le Massif. Concernant les actions qui seront prises, elle demeure prudente.

« Ça demeurera confidentiel entre la municipalité et Groupe le Massif », précise le directeur général, Stéphane Simard.

Joint, le maire, Jean-Guy Bouchard, confirme que les membres du conseil ont  statué afin de faire respecter le droit des citoyens à une qualité de vie. Il souligne que des amendes pourraient être données. La toute nouvelle activité de l’entreprise privé dépasse les heures permises par la réglementation de la MRC de Charlevoix interdisant les nuisances après 22 h.  Selon des témoignages, le vol de l’oiseau mécanique se poursuit souvent après minuit. La municipalité tolérait cet écart de la loi depuis le lancement de l’événement.

Rien de nouveau, selon les citoyens concernées

Pour Louis Roy, copropriétaire d’une maison secondaire à proximité de la montagne, cette décision du conseil ne règlera pas le cœur du problème.

« Ça fait plusieurs semaines qu’ils nous répètent qu’ils ont envoyé des avis d’infraction pour non-respect du règlement en lien avec les nuisances par le bruit. Le Massif pourrait devoir payer une somme ridicule et recommencer le lendemain. Nous voulons de notre côté, des solutions concrètes de la part de la municipalité afin que les citoyens regagnent la quiétude », dit-il au téléphone.

Ceux-ci ressentent de la frustration en raison de promesses « non tenues de l’entreprise »  depuis le début du Vol de l’oiseau mécanique. Ils sont conscients que des efforts ont été posés. Or, ces derniers estiment que s’ils n’avaient pas insisté auprès de la municipalité et de groupe le Massif, rien n’aurait été fait. Un groupe de résidents ont transmis plusieurs missives au cours de l’été détaillant l’enjeu vécu. De plus, les améliorations apportées n’ont pas porté fruit pour tout le monde. Pour certains, le son demeure aussi dérangeant même si l’organisation a affirmé avoir réalisé une récente modification la semaine dernière. Les bruits seraient loin d’être mineurs d’après eux réfutant ainsi l’affirmation du Massif le 16 août dernier.

« Si la direction du Massif avait vraiment voulu régler le problème, je pense qu’elle nous aurait consultés sur les impacts des ajustements auxquels leurs techniciens ont procédés. Je ne dis pas qu’ils n’ont rien fait, je dis simplement que leurs efforts n’ont pas été concluants. À preuve, ils viennent semble-t-il de recevoir un nouvel avis de non-conformité au règlement sur la qualité de vie », ajoute M. Roy.

Jean-Guy Bouchard explique que certains citoyens ont vu une différence à la suite des changements apportés durant la saison estivale. L’objectif, c’est que les représentations se terminent plus tôt et qu’une solution à long terme soit mise en place l’an prochain, dit-il.

De son côté, Groupe le Massif affirmait dernièrement maintenir une vigilance constante à l’égard des préoccupations des résidents, tout en forgeant une collaboration étroite avec la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François dans ce dossier.