Amateur de randonnées et d’escalades, Yannick Tremblay sillonne, depuis quelques années, plusieurs États américains et provinces canadiennes où il a atteint des sommets à couper le souffle. L’homme a ajouté l’alpinisme parmi ses cordes à son arc.

« J’ai commencé à suivre des cours l’hiver passé », précise-t-il humblement.

Et le Charlevoisien a déjà une expédition de marque à son palmarès, soit celui du mont Whitney dans l’État de la Californie.

« Je l’ai fait par la route de l’alpinisme, en fait il n’y a aucune route. C’est un côté de la montagne où il faut trouver son chemin à travers le bois. Essentiellement,  c’est de la recherche d’itinéraire.

L’aventure s’est faite en trois jours intenses. Au cours de deux journées, le Baie-Saint-Paulois grimpait avec un sac à dos de 40 lb.

« Après ça, il y a du Scrambles, c’est de l’escalade sur roche, on a de la place à s’agripper quand même », raconte l’homme.

De plus, l’état de la montagne était particulièrement difficile. C’était carrément des conditions hivernales. Crampons et piolets étaient nécessaires.

« C’est un sport vraiment complet. Pour être un bon alpiniste, faut que tu sois bon en randonnée, en escalade de glace, escalade de roche, il faut que tu sois bon d’orientation. Le paysage au sommet et le dépassement  de soi, c’est ça qui fait que j’aime beaucoup l’alpinisme », mentionne M. Tremblay.

D’ailleurs, tout à commencé dans sa région natale.

« J’ai commencé avec le défi des cinq sommets en 2017 la première année et ensuite j’ai toujours visé de plus gros sommets », dit-il.

Le Baie-Saint-Paulois ne compte pas s’arrêter là. Plusieurs autres destinations l’attendent. Au début octobre, Yannick Tremblay se dirige vers le Maroc afin d’atteindre le sommet du djebel Toubkal, la plus haute montagne d’Afrique du Nord. Yannick Tremblay rêve de partager sa passion un jour.

« Mon objectif ultime un jour serait de devenir guide », mentionne le passionné.