Marché immobilier : le KRTB a la côte auprès des acheteurs
Publié le 21 août 2023 à 09:25, modifié le 21 août 2023 à 10:59
Par: Megan Maltais
Le marché immobilier au Bas-Saint-Laurent ne prend pas de pause, comparativement au reste du Québec. Les maisons se vendent à des prix de plus en plus élevés, conséquence immédiate de la crise du logement dans la région.
Entre le premier janvier et le 31 juillet dernier, 186 résidences ont trouvé preneurs au KRTB. Une offre limitée comparativement à une demande très forte. La crise du logement se fait sentir dans le marché immobilier de la région, et toutes les formes de logements trouvent chaussure à leur pied.
« Maison récente, qui n’a pas besoin de beaucoup de travaux, qu’on arrive et on s’installe c’est sûr que les gens recherche ça beaucoup ces temps-ci. Les chalets, les résidences secondaires, résidences bord de fleuve, vue sur le fleuve, les immeubles à revenus aussi ont beaucoup la cote », explique le courtier immobilier, Jonathan Pelletier.
Et cette rareté force les propriétaires à réévaluer leurs besoins. « Compte tenu qu’il y en a moins, il a moins de choix donc c’est sûr qu’un moment donné l’acheteur doit faire des concessions et dire “moi, on va peut-être enlever ce qui est moins prioritaire dans nos recherches et on va mettre l’accent sur d’autre chose” », précise la présidente de RE/MAX AVANT TOUT, Manon Labrie.
Chercher plus loin
Confrontés à un inventaire plutôt bas, les futurs acheteurs doivent aussi élargir leur cercle de recherche. Ce qui peut être favorable à l’essor des petites municipalités.
« Les gens doivent revoir un peu leur barquette de prix et peut-être s’éloigner un petit peu plus de Rivière-du-Loup, ou de la ville. Des petites localités où les inscriptions restaient longtemps sur le marché et dans la pandémie ça c’est tout liquider », souligne Jonathan Pelletier.
Près de 30% des propriétés vendues sont achetées par des gens de l’extérieur. « On a encore du monde de l’extérieur. Eux autres, c’est sûr que de payer une propriété 300 000$ s’ils ont vendu 800 000$ à Montréal, ce n’est pas cher. Les maisons restent beaucoup plus abordables ici dans notre région qu’ailleurs », indique la présidente de RE/MAX AVANT TOUT.
Les chiffres ne mentent pas et si la tendance se maintient, cette croissance du marché immobilier au Bas-Saint-Laurent devrait continuer pour encore quelques années selon les courtiers.