Lors de notre passage mercredi matin, les employés des travaux publics s’apprêtaient à remettre en place ue ponceau qui a été arraché la semaine dernière sur la rue Craig. Non loin de là, tout reste à faire sur la rue Green.

«Ça va prendre une soumission de la part d’une compagnie qui font de l’asphaltage et refaire la rue en entier », mentionne David Thibault.

Contraintes techniques, difficulté à dénicher à des contracteurs et rareté du bitume, la municipalité fait face à des défis de taille pour remettre en état la chaussée pitoyable et ce terrain en partie affaissé.

«Ça met vraiment la municipalité dans une situation précaire à ce niveau là parce qu’on ne on n’est pas capable, on n’a pas les moyens, on n’a pas le staff , on n’a pas les équipements nécessaires pour faire la réfection complète des rues, on n’est pas organisé pour ça», déplore-t-il.

Une semaine après les intempéries qui ont causé des dommages importants à des rues et quelques sous-sols de la municipalité, les équipes municipales voient tout de même la lumière au bout du tunnel.

« Les travaux d’urgence ont permis de stabiliser la voirie locale pour la circulation, pour l’eau qu’on peut avoir dans les prochains jours ou voir prochaine semaine, on est fonctionnel comme c’est là », assure celui qui est en poste depuis 2021.

Pendant que les ouvriers s’affairent à réparer les derniers dégâts des pluies diluviennes de la semaine dernière, le maire, lui, espère que Québec absorbera en partie ou en totalité la facture qui pourrait atteindre quelque 200 mille dollars.

« On travaille très fort avec le ministère de la Sécurité publique pour voir ce qui va être remboursé ou pas. Ça vient jouer sur la quantité des travaux qu’on va être en mesure d’accomplir d’ici les neiges.»

Le maire reconnait que le système de drainage est vieillissant et met les infrastructures à rude épreuve. Dans un monde idéal, il faudrait ajouter des conduites d’évacuation qui se déverseraient dans la Baie.  À l’heure actuelle, il n’y en a qu’une seule, alors que trois seraient nécessaires. L’élu en discutera avec le ministère des Transports et est en attente de programmes de subvention.

« Les coûts vont être faramineux, mais il va falloir trouver une solution à ce niveau là», termine M.Thibault.