Requins blancs : l’espèce de plus en plus observée
Publié le 16 août 2023 à 15:28, modifié le 16 août 2023 à 15:28
Par: CIMTCHAU
Les requins blancs sont de plus en plus observés dans les eaux de la Baie-des-Chaleurs et de l’Atlantique. La Gaspésie, les Îles et le Nouveau-Brunswick sont donc directement touchés.
Depuis quelques années, on signale plus fréquemment la présence de requins blancs dans les eaux de la région. La semaine dernière, Simon, un requin juvénile de 9 pieds 6 pouces, nageait à proximité de Chandler. Même si ça surprend, le phénomène ne serait pas nouveau.
« Premièrement, peut-être parce qu’on s’y intéresse plus et parce qu’on les cherche. On le sait, le requin blanc a probablement été présent dans le golf depuis des centaines d’années », indique le directeur général d’ÉcoMaris, Simon Paqin.
Le réchauffement de l’eau est l’une des raisons qui explique pourquoi le requin migre vers nos côtes. La présence de phoque sur nos berges joue aussi un rôle.
« Et les phoques vont sur les côtes, sur les rochers et sur les îles. Il n’est pas étonnant qu’il se rapproche et qu’ils essaient de voir s’il n’y a pas une proie facile à attraper quelque part », explique le professeur à l’Institut des sciences de la mer.
Pour avoir une idée claire, l’organisme ÉcoMaris débutera l’expédition Brion dans le but de mieux connaître l’espèce et de démystifier les secrets du requin blanc.
« Tout le monde ne peut pas se rendre dans le golf, mais le golf peut venir aux gens. Nous, c’est de favoriser l’éducation, de favoriser la compréhension, de supporter la recherche. On se déplace avec notre voilier en différents endroits. Cette année, comme l’année dernière à Brion pour aller observer les requins, pour aller tagger, pour aller les compter et les filmer », affirme Simon Paquin.
Malgré le danger qui est souvent associé aux requins blancs, la population se doit d’être rassurée. Le requin n’est pas attiré par l’être humain.
« Vraiment rassurer le public sur ça. Malgré toutes les observations qui ont eu apparemment cet été, à ma connaissance, pas un seul cas d’attaque ou d’approche disons dangereuse n’a été rapporté. Je pense qu’on peut se rassurer facilement avec ça », rassure M. Pelletier
Étant donné que le réchauffement climatique ne semble pas vouloir s’atténuer, il ne serait pas rare de voir de requins blancs de plus en plus fréquemment chez nous dans les années à venir.