Le barachois de Saint-Omer est un lieu fréquenté par les touristes et locaux. Un décor aux allures bucoliques… ou presque. Il suffit de tourner les yeux pour découvrir différents détritus laissés pour compte par des vacanciers ou des citoyens insouciants. Des canettes et bouteilles de bière qui trainent sur le sable… Alors qu’à la pointe du barachois, on peut apercevoir qu’un feu a été allumé avec une canne à pêche. Un manque de savoir-vivre qui en choquent quelques-uns.

«Je pense que c’est un peu un manque de respect et de civisme envers la population», lance un marcheur.

«C’est pareil partout à Matane, à Québec ou à Montréal : quand ça manque d’éducation, ça manque d’éducation», lâche un visiteur.

Des déchets qui peuvent entraîner des conséquences importantes sur l’écosystème et la faune.

«Les bouteilles de verre sont quand même inertes. Elles n’auront pas nécessairement avoir un gros impact sur l’écosystème. Mais ce qui va être plus dommageable, c’est les étiquettes et la colle qui vont se trouver sur la bouteille. (…) Sinon, c’est sûr qu’il peut y avoir aussi des empêtrements avec les cannettes», fait savoir le directeur du comité ZIP Gaspésie, Antoine Bonhomme.

Ailleurs dans la ville, aux abords des plages fréquentées par les touristes, nous avons pu observer différents détritus… dont des résidus de plastiques : un ennemi pour les animaux marins.

« Si l’estomac de l’animal en question est rempli de microplastiques, son estomac ne lui enverra plus le signal comme quoi il a faim. Son estomac va être plein, mais il n’aura pas de nutriments parce qu’il n’est pas capable de métaboliser le plastique qui se trouve dans son système. Ça peut justement mener à la mort des animaux », prévient M.Bonhomme.

Les délinquants s’exposent à des amendes. Mais encore faut-il les prendre sur le fait. Les équipes de travaux publics de la Ville de Carleton-sur-Mer font de leur mieux pour nettoyer les plages.

«On a des employés qui font minimalement une ronde par jour pour garder les lieux propres. C’est sûr que si on trouve des amas, on va les ramasser », mentionne le maire suppléant, Jean-Simon Landry.

Des bacs à marrée et des poubelles sont installés dans les lieux publics afin de préserver la qualité des plages.

« Après ça, c’est aux gens de faire preuve de gros bon sens. Les déchets, on ramène ça dans la poubelle, c’est simple », lance l’élu.