Ce voyage au cœur d’une dizaine de tableaux, sous le thème de la nature, en met plein la vue aux spectateurs depuis près de deux semaines. Vers 21h, le parcours, scénarisé de 90 minutes sur six kilomètres, s’ouvre au public. Après une descente dans l’obscurité, les curieux traversent un petit sentier à la marche afin d’accéder aux clous du spectacle : la remontée.

Derrière ce concept unique, l’Atelier Occhio, composé de grandes pointures du monde du spectacle, est soulagé. La création unique en son genre mobilise déjà des centaines de personnes par représentation. Un achalandage qui va au-delà de leur espérance.

« Ma fierté, c’est que les gens, qui viennent voir le show, en parlent à d’autres en disant il faut que tu vois ça. C’était ça que je voulais et c’est ça qu’on a atteint », déclare Daniel Gélinas, producteur exécutif du Vol de l’Oiseau mécanique.

Pour l’industrie touristique, il s’agit d’une attraction qui vient combler une demande observée dans la région : une plus grande offre d’activités de soirée. Selon les concepteurs, les commentaires sont pour la plupart plus positifs jusqu’à présent.

« On essaie de trouver des points de convergence sur les commentaires les plus pertinents parce que ce show-là va devenir un show d’amélioration continue. On va continuellement évoluer le spectacle », ajoute l’homme passionné.

En plein cœur du massif, le vol de l’oiseau mécanique a été un important défi technique pour l’équipe en place.

« Personne n’avait jamais fait ça, donc on a tous appris sur le tas. Pendant deux semaines, on était un peu croche. D’amener l’équipement, les conditions météo, ça a été quand même un énorme défi », avoue Martin Labrecque, concepteur lumière pour le spectacle.

Le Massif s’illumine ainsi jusqu’au 4 septembre cet été. Deux autres années supplémentaires sont prévues. Au total, 10 M$ seront investis pour les trois premières années de sa production.