Ce matin, il ne restait plus grand-chose. Les terrains voisins étaient parsemés de cendres du chalet incendié. Des policiers étaient sur place pour récolter indices et témoignages.

«Ce qu’il arrive avec un feu comme ça en pleine nuit, c’est qu’avant que quelqu’un appelle, c’est qu’il y aille des témoins qui voient le feu donc ça a le temps de prendre de l’ampleur », expliquait Raphaël Bastille, capitaine du Service de sécurité incendie de Trois-Pistoles. 

Réveil brusque

Mal pour un bien peut-être, le feu a atteint les fils électriques, provoquant un bruit similaire à l’explosion de feux d’artifice. Les appels à la centrale 911 ont ensuite commencé à entrer.

«Ça brulait de bas en haut, au complet. C’était déjà pris depuis probablement un certain temps. Y’avait des fils électriques, ça crépitait et c’est ça qui nous a réveillés, on se demandait ce qui se passait », racontait une voisine.

Appelé vers 3h15 ce matin, la trentaine de pompiers de Trois-Pistoles, L’Isle-Verte, Saint-Éloi et Saint-Jean-de-Dieu a fait face à un embrasement généralisé.

«Les premières équipes, accompagnées de la Sûreté du Québec, c’était s’assurer qu’il n’y aille personne à l’intérieur et d’évacuer les résidences voisines. Un jet de haut débit a été positionné sur la petite maison située au nord de l’adresse pour éviter qu’on aille une propagation. Heureusement les vents étaient direction sud-est », de dire Raphaël Bastille.

Aujourd’hui, les curieux étaient nombreux à constater les dégâts.

Si la compagnie de navigation des Basques l’a échappé belle, ce n’est pas tout à fait le même constat pour l’autre voisin.

Les travaux pour réparer les dommages ont débuté dès la première heure.

Heureusement, personne ne se trouvait à l’intérieur des bâtiments lors de l’incendie. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes et circonstances exactes de l’incident.

Photo: Courtoisie