Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Beresford: la présence d’ours près des maisons inquiète des citoyens

Publié le 18 mai 2023 à 19:23, modifié le 19 mai 2023 à 09:17

Par: Patrick Giguère

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut croiser un ours dans son jardin ou en prenant sa marche. C’est pourtant bel et bien le cas pour de résidents de Beresford, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick depuis une quinzaine de jours. Et leur présence sème l’inquiétude dans certains quartiers résidentiels.

À peine sortis de leur hibernation et à la recherche de nourriture à se mettre sous la dent, ces ours viennent semer l’inquiétude dans certaines rues de Beresford.

«Récemment, il n’y a plus personne qui marche dans les subdivisions à part de moi. Je me suis acheté du poivre de Cayenne», indique Guy Savoie, qui affirme ne pas avoir peur de l’ours adulte et l’ourson qui rôdent dans les parages.

Selon un communiqué de la police locale, l’ours adulte a été aperçu se promener sur les rues Jacques, Chaleurs, des Outardes, Huards, de la Mer et Misho. Quant à l’ourson, une femme a remarqué sa présence sur la rue Principale.

«Ça nous préoccupe un peu parce qu’il a l’air être à l’aise avec les alentours. In ne sait jamais si on travaille dans la cour, s’il y a des jeunes enfants qui arrivent. Ça pourrait être embêtant », lance Dannie Cochon, une résidente de la rue Misho.

Ça fait déjà quelques fois que l’ours en question choisi la poubelle de la famille Comeau pour se remplir la panse.

« C’est assez préoccupant justement parce qu’il y a des jeunes enfants. (…) Je pense bien qu’il aime la cuisine de ma femme parce qu’il vient souvent dans mes poubelles. Mais maintenant que c’est fermé, mon système fonctionne», indique Daniel qui a attaché fermement le couvercle de sa poubelle pour éviter que l’ours vienne la renverser de nouveau.

À quelques maisons de là, Robert Chiasson garde de bons souvenirs du passage de cette bête sauvage.

«  C’était un bel ours. Il vous a donné une belle vue à peu près 10 minutes dans notre cour. On a eu la chance de prendre des photos», se souvient l’homme qui se compte parmi les chanceux.

Même s’il peut être tentant de prendre un cliché, les autorités recommandent de garder une bonne distance avec eux et d’éviter de faire le mort. Il faut reculer lentement et éviter de lui tourner le dos et de le regarder droit dans les yeux.

« À chaque fois que vous le voyez, signalez-le aux ressources naturelles parce que c’est eux qui ont la responsabilité de gérer cette situation-là », fait savoir le chef de police de la BNPP, Roger Clavet.

Le ministère des Ressources naturelles a installé un piège avec des tranches de pain et de la mélasse en début de semaine au bout de la rue Chaleur pour tenter de capturer les deux ours. Mais jusqu’à présent, ce festin ne semble pas être assez ragoutant pour les inciter à se livrer.