Dur coup pour Cloridorme
Publié le 27 février 2018 à 15:45, modifié le 27 février 2018 à 16:12
Par: CIMTCHAU
La municipalité de Cloridorme encaisse plusieurs coups ces derniers jours. Taxi Fortin n’est pas la seule à mettre la clé sous la porte. Les entreprises WHB qui regroupent plusieurs services ont décidé de mettre fin à leurs activités après plus de 50 ans à desservir la population.
Dur coup pour la municipalité de Cloridorme. Elle perd deux gros joueurs en même temps. Après Taxi Fortin, les entreprises WHB qui regroupent sous le même toit une quincaillerie, une boutique de décoration, une section chasse et pêche et un restaurant ferment également ses portes.
«La population qui est en décroissance dans nos régions et vieillissante aussi. Il y a aussi l’achat local qui est en décroissance, c’est sûr que l’achat en ligne vient jouer sur nos commerces», explique Pascal Côté, gérant du commerce.
Une situation difficile pour la petite municipalité de près de 700 résidents, qui est de plus en plus dévitalisée.
« On perd des services de proximité. La population est vieillissante. En perdant des services comme ça, ça les oblige à se déplacer à une vingtaine de kilomètres pour des ressources que ce soit Grande-Vallée ou Rivière-au-Renard», mentionne le maire de Cloridorme, Denis Fortin.
Plusieurs citoyens sont attristés par cette perte, mais aussi inquiets pour l’avenir.
«À force de perdre des commerces, ça finit que la ville s’en va, il ne reste plus rien. Ça va être une paroisse à l’abandon bientôt», dit une résidente.
«C’est dommage. C’est de la distance encore pour faire nos achats», ajoute un autre citoyen.
«C’est inquiétant, plus ça va plus ça ferme. On va se ramasser où avec tout ça? Ce n’est pas un cadeau… Bientôt on n’aura plus d’épicerie, plus rien», s’inquiète un client venu au magasin mardi matin.
La municipalité et la MRC Côte-de-Gaspé comptent se pencher sur la problématique.
«Nous, ce qu’on veut faire c’est regarder s’il y a des alternatives qui pourraient exister pour ne pas perdre tous ces services de proximité-là», stipule Bruno Bernatchez, directeur général de la MRC.
«Il y a plusieurs avenues possibles soit une coopérative, fonder l’économie sociale… »
Vu la fermeture d’importantes entreprises dans la municipalité, un forum pour discuter du développement et de la relance de la ville est prévu le 16 mars.