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Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick : plus d’animaux de compagnies abandonnés dans les refuges

Publié le 10 mai 2023 à 16:04, modifié le 10 mai 2023 à 16:04

Par: Mylene Thomas

De plus en plus d’animaux de compagnie sont abandonnés au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick. Le Refuge Madawaska déborde, et difficile de trouver de nouveaux foyers pour accueillir les chiens et les chats.

Les cages sont constamment pleines au Refuge Madawaska. Beaucoup de propriétaires veulent se départir de leur animal de compagnie, peu importe le moment de l’année.«Nous on affiche complet presque à l’année, c’est certain que la période où est ce qui y a des chatons, des chattes enceinte, c’est vraiment une période qui est difficile pour nous» explique la coordonnatrice du refuge Madawaska, Ginette Dumont.

Plusieurs citoyens ont adopté de petites bêtes à poil pendant la pandémie pour se sentir moins seuls lors des confinements. Mais depuis le retour à la vie normale, certains oublient leurs responsabilités. «Je suis retournée au travail, je n’ai plus le temps pour mon animal ou des choses comme ça on en voit de plus en plus.  Mais n’allez pas chercher ça si vous n’êtes pas capable de subvenir à ses besoins physiques. C’est facile de donner de l’amour, mais y a aussi d’autres choses à respecter c’est un engagement à vie » ajoute Ginette Dumont.

Une trentaine d’animaux au refuge attendent de trouver une famille aimante, qui pourra leur donner le temps, de l’attention et les soins nécessaires.«Tous sont victimes d’abandons au même niveau des chiens et des chats, mais principalement les chats de 6 mois et plus. C’est certain qu’un beau petit chaton c’est beau quand c’est petit» annonce t-elle.

 

Mais, malheureusement, les familles d’adoptions ne se bousculent pas aux portes.«Faut travailler là-dessus puis essayer le plus possible de leur trouver des bonnes familles, assez vite. »

 

En plus des multiples abandons, le refuge recueille aussi des bêtes mal en point. « J’ai de la difficulté vraiment à comprendre pourquoi on ferait des gestes comme ça envers les animaux.  C’est vraiment quelque chose qui est difficile pour nous»

La coordonnatrice de l’établissement demande à la population de bien réfléchir avant de décider d’adopter. «Faut réfléchir, faut s’informer des besoins de cet animal-là. Il faut penser à tout ça avant d’embarquer ces petites bêtes-là dans nos vies quand on en a un, s’il vous plait, gardez-le. »

La stérilisation est également primordiale pour prévenir la surpopulation animale.