Inondations dans Charlevoix : Des années de travail perdues pour Humberto Pinochet
Publié le 5 mai 2023 à 13:42, modifié le 5 mai 2023 à 14:10
Par: Francis Gallant

Autre triste répercussion de ces inondations à Baie-Saint-Paul! Un artiste-peintre reconnu, Humberto Pinochet a tout perdu …
Résilience et optimisme sont deux mots qui résument bien l’attitude présentement de l’artiste chilien d’origine et Charlevoisien d’adoption! Son atelier et sa résidence ont été saccagés lorsque la rivière du Gouffre est sortie de son nid causant une perte totale. La crue des eaux soudaine a détruit le côté droit de la fondation du bâtiment, il est donc impossible de penser à le restaurer. Il devra donc trouver un autre lieu plus sécuritaire. Ce sont 67 années de vies et de création qui ont été noyées et perdues en partie pour l’artiste à l’aube de la retraite. L’endroit de création comprenait près de 800 000 mille œuvres, notamment des tableaux, cahiers de voyages acquis à travers le monde, archives, photos, peintures aquarelles, documents et œuvres sur papiers. L’homme reste positif et garde le morale malgré cette épreuve.
«La vie continue, on doit se libérer parfois de certaines choses, il n’y a rien qui est pour toujours, tout est temporaire. Comme la vie, il faut accepter et puis il faut se lever les mains, il faut se relever. C’est là qu’on va voir la grandeur de l’être humain», explique l’artiste peintre ‘ Humberto Pinochet.
Selon -lui des tragédies comme celle-ci, fait ressortir de biens belles choses dans l’humanité. Les gens se retournent vers la communauté et s’entraident. C’est dans cet état d’esprit qu’il souhaite continuer à travailler pour le futur. N’étant malheureusement pas assuré, il se retroussera les manches. Plusieurs personnes l’aide, notamment son fils et des amis, lui offrant des alternatives de location afin d’y vivre et d’installer son atelier.
«Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’artistes au Québec qui peuvent s’assurer. On n’a pas nécessairement de gros salaires, et les œuvres ont une certaine valeur. C’est du matériel qui bouge de façon perpétuellement. Essayer de faire des inventaires de cela c’est pratiquement impossible »,termine Humberto Pinochet.