Québec avait mandaté Catherine Blouin, députée de Bonaventure, pour représenter le ministre des Services sociaux afin de dévoiler les lignes du nouveau programme Ma famille, ma communauté dans la Baie-des-Chaleurs.

« On dit que ça prend tout un village pour élever un enfant. Avec Ma famille, ma communauté, on vient concrétiser cette vision-là. », lance Catherine Blouin, députée de Bonaventure.

Le projet vise à éviter qu’un enfant ou un adolescent soit placé dans une ressource d’hébergement loin de sa famille… ou même de sa région.

« L’esprit du programme Ma famille, ma communauté, c’est de travailler avec l’ensemble des partenaires pour trouver des solutions pour, peut-être, – et c’est ce qu’on recherche -, éviter qu’un enfant soit placé dans une famille d’accueil ou du moins, s’il doit être placé, qu’il soit placé dans sa communauté. », précise Danielle Lagacé, coordonnatrice du projet Ma famille, ma communauté au CISSS de la Gaspésie.

Pour réussir, les coordonnateurs du nouveau programme aideront les familles à identifier des ressources communautaires de proximité qui pourraient leur venir en aide momentanément.

« Un parent qui aurait besoin d’aide pour une recherche d’emploi dont l’enfant vit des difficultés… Un papa qui aurait une problématique d’impulsivité, on pourrait orienter ces parents-là avec nos organismes qui sont responsables de ce mandat-là, à venir réfléchir avec nous à des solutions. Afin d’éviter que l’enfant soit placé. », ajoute madame Lagacé.

Inspirée d’une idée américaine, le programme est implanté un peu partout dans la province et la MRC d’Avignon est l’un des points choisis pour établir cette nouvelle démarche.

« Oui, donc le projet est en déploiement dans 14 des secteurs du Québec. C’est la neuvième annonce d’une série, aujourd’hui. Et l’objectif, bien sûr c’est de poursuivre le déploiement partout au Québec. », affirme la députée de Bonaventure.

3 millions de dollars sont investis dans ce programme et le travail est colossal.

« Actuellement, la personne principale qui est embauchée via le programme, c’est Danielle. Elle permet la mise en marche. C’est une coordonnatrice régionale. Elle travaille avec les équipes. Elle a un rôle de coordination des ressources existantes et c’est beaucoup au niveau du milieu communautaire. », dit fièrement le PDG du CISSS de la Gaspésie, Martin Pelletier.

Avec le nombre diminuant de familles d’accueil en Gaspésie et dans la province, ce nouveau programme permettra de faire grandir les jeunes avec l’aide de toute une communauté.