Du silence, de la patience et de la discrétion…mais sa principale arme de chasse, c’est son arc. L’ours noir, l’orignal et le cerf sont sa spécialité. «C’est une pression de chasse, mais c’est un challenge que j’aime faire.»

Pendant une battue, dès que la traque au gros gibier est lancée, l’adrénaline monte pour Michel Lizotte. «Je les aime toutes les trois parce que chaque chasse a sa différence c’est ça qui rend ça intéressant.»

C’est en suivant les pas de son père qu’il a pris gout à ce sport. Aujourd’hui, c’est un expert. Il est d’ailleurs reconnu comme guide professionnel.  «Y a des clients ça fait 20 ans que je les ai pour la chasse à l’ours ils sont encore là ils ne veulent pas lâcher ça ils capotent puis même chose pour les orignaux. J’ai ramassé plusieurs bons clients qui m’ont fait une popularité un peu partout au Québec aux États-Unis.»

L’homme a décidé de partager son savoir-faire. Il collabore même avec une émission spéciale sur la chasse pour raconter ses exploits. «J’aime ça qu’ils me suivent dans le bois et voir comment je fonctionne ça donne de bonnes idées pour eux autres même.»

Si ce natif de Rivière-Verte consomme la viande de ces animaux sauvages, la plupart de ses clients ne chassent pas pour les mêmes raisons. «Ils veulent un trophée de chasse donc je suis la personne qui peut lui donner ça.»

Michel Lizotte a su faciliter la poursuite de l’ours avec son invention : un baril percé à l’horizontale rempli de mélange d’avoines, de maïs et d’huile de friture. «Je rends plusieurs chasseurs heureux à cause de ça, car les chasses sont plus faciles|| Tu as de l’action quasiment instantanée puis quand tu arrives sur le site ils sont déjà là»

Il est beaucoup sollicité et son agenda est déjà bien rempli jusqu’à l’année prochaine.« Ça fait 26 ans que j’ai 100 % de réussite, j’ai une vingtaine de bucks en haut de 50 pouces à ma palette»

Ce qu’il préfère, c’est partager sa passion avec ses enfants, qui suivent à leur tour les traces de leur père. «Aujourd’hui je fais vivre ça à mes enfants. Ils me suivent derrière moi et ils m’aident aussi à guider.»