Les tensions sont vives actuellement. Les élus et les employés de Saint-Honoré-de-Témiscouata estiment être victimes de harcèlement et de diffamation.

« Il y a de l’acharnement sur ce qu’on fait et ça se ramasse dans les réseaux sociaux au lieu de…c’est des campagnes de salissage », s’exclame la mairesse de Saint-Honoré-de-Témiscouata, Andrée Dubé.

C’est pourquoi la Municipalité a décidé de ne plus diffuser les séances du conseil municipal en ligne. Et une lettre a été envoyée à l’ensemble de sa population pour dénoncer : « le comportement toxique d’une poignée de citoyens ».

« Dire une ‘’poignée de citoyens’’ c’est une façon de minimiser le nombre de personnes qui ne sont pas en accord», fait remarquer une résidente, Valérie Martin.

Le climat a commencé à se détériorer à la suite de deux congédiements faits en public d’employés municipaux.

« C’était des personnes qui étaient aimées de la population et qui faisaient bien leur rôle au niveau des loisirs. (…) C’est sûr que les citoyens se demandent ce qui se passe : pourquoi est-ce qu’on fait des congédiements publics de cette façon-là, » s’interroge Valérie Martin.

Plusieurs résidents se sont exprimés sur la page Facebook de la municipalité et ont posé des questions aux élus.

« Sur les réseaux sociaux, il y a des choses qui nous dénigrent qui parle de la façon dont on gère la municipalité, » dénonce la mairesse.

Dans sa lettre, la Municipalité indique qu’elle envisage d’avoir recours aux tribunaux pour faire cesser la diffamation à son endroit.

D’ailleurs, suite à cet envoi, de nombreux citoyens ont refusé de dire leur opinion devant la caméra.

« Parler au conseil municipal où parler sur la plate-forme qui est faite pour ça durant le conseil, pour moi, ce n’est pas du harcèlement. Vous avez été nommés élus et  vous êtes là pour répondre aux questions des citoyens, » fait valoir Valérie Martin.

Chose certaine, c’est un dossier à suivre. Reste à savoir comment le prochain conseil municipal prévu le 3 avril prochain se déroulera.