Il y a environ deux semaines, le déménagement des 65 premiers résidents a été effectué. Selon la gestionnaire responsable de l’établissement, les aînés sont comblés par leur nouveau milieu de vie.

« On vit de la magie. De la magie, ça se vit, ça ne s’explique pas, ça se ressent. Par exemple, on a des résidents qui ne parlaient plus, et que maintenant, ils parlent », affirme Marie-Hélène Fillion.

Il a été possible de visiter l’une des dix maisonnées, composées chacune d’une salle à manger, d’un salon et de 12 chambres. Les usagers ont tous leur propre espace avec un lit, une salle de bain et une douche. Les aires communes sont grandes, lumineuses, conçues pour garder les aînés actifs.

L’objectif : qu’ils se sentent le plus possible comme à la maison, plutôt que dans un hôpital.

« J’ai de la difficulté avec ceux qui disent ça coûte trop cher. Il me semble qu’on doit ça à nos aînés, qui ont bâti le Québec », réitère le premier ministre François Legault.

Le bâtiment, construit au coût de 78 millions de dollars, accueillera au total 96 aînés et 24 adultes avec des besoins spécifiques. L’ouverture des autres sections se fera graduellement. Le défi demeure de recruter le personnel.

« On ne veut pas non plus créer des ruptures de services ailleurs. Ce sont des quarts de jour, de soir, de nuit, une fin de semaine sur deux. Il y a du personnel technique, ce n’est pas juste du personnel de soins », explique la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger.

Un espace a aussi été prévu pour  aménager un CPE de 40 places. Les personnes âgées pourront éventuellement côtoyer les enfants.

« On est maintenant en train d’évaluer les besoins, pour justement les futurs appels d’offres qui vont venir », déclare la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne.

46 maisons des aînés ont été annoncées par le gouvernement Legault. Les travaux de celle de Saint-Hilarion, dans Charlevoix, devraient être terminés à l’automne. Une autre verra le jour en 2023 à Rimouski.