«Ce n’est pas l’idéal », a lancé Normand Caron, préfet adjoint de la MRC de l’Islet.

Même en 2023, le réseau cellulaire ne se rend pas partout. Dans la MRC de L’Islet, une fois passé les montagnes, le nombre de barres dégringole, parfois même sur des routes principales.

«C’est un territoire qui est couvert en grande partie par la forêt. La topographie du terrain avec de nombreuses montagnes. Ça ne nous permet pas d’avoir accès à 100% au niveau de la desserte cellulaire. », estime le préfet adjoint.

Une situation qui exaspère la population de L’Islet-Sud.

«C’est très inquiétant, parce que les gens, exemple que tu travailles en forêt, si y’arrive un accident faut se déplacer pour avoir accès au réseau cellulaire. », de dire Normand Caron.

Ici à la MRC du Témiscouata, ça fait près de 10 ans qu’on travaille le dossier.

«Ce qui est en vert, c’est la couverture actuelle. Tous les points bleus sur la carte, c’est les sites actuels, les antennes de téléphonie cellulaire.», expliquait Michelle Caron, agente de projet, MRC du Témiscouata en pointant une carte du Témiscouata.

La MRC de Témiscouata est en contact avec diverses entreprises de télécommunication pour les inciter à déposer des projets puisqu’ils ont des besoins criants.

«Par une analyse en fait de l’ensemble des sites déjà présents sur le territoire, on peut facilement dire que le Témiscouata est la MRC la moins bien desservie de l’Est à partir de la Ville de Québec à aller jusqu’au bout de la Gaspésie. », explique Michelle Caron.

La Fédération québécoise des municipalités se réjouit de l’avancement du dossier.

«Une fois qu’on a une carte précise les gens vont pouvoir lever leur drapeau : oh, oh, excusez, mais chez nous non ça ne rentre pas au niveau qu’on peut s’attendre. On va pouvoir faire des vérifications. », a dit Jacques Demers, président de la FQM.

L’étude de Québec ne sera pas déposée avant 2024.