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D’Edmundston à Harvard : un ancien étudiant du CCNB est chercheur postdoctoral

Publié le 27 février 2023 à 16:59, modifié le 27 février 2023 à 17:23

Par: Mylene Thomas

Un jeune homme d’Edmundston a de quoi être fier. Sébastien Lévesque, qui est âgé seulement de 30 ans, est depuis janvier chercheur postdoctoral dans l’école la plus réputée au monde, soit l’Université Harvard.

Sébastien Lévesque a  étudié au CCNB d’Edmundston. Il a obtenu son baccalauréat en biotechnologie à Ottawa , puis un doctorat en médecine moléculaire. « Ça fait quand même un bout que je sors de mes pantoufles que je me promène un peu partout dans les laboratoires on s’entend que c’est un long processus »

Ses nombreux travaux sont publiés dans une revue réputée. C’est ainsi qu’il a pu décrocher un poste à Harvard en tant que chercheur postdoctoral. Au laboratoire, il passe le plus clair de son temps à remédier aux maladies génétiques. « Une technologie qui nous permet de réécrire des séquences d’ADN pour corriger des gènes défectueux qui vont causer des maladies génétiques graves »

Le chercheur n’était pas destiné à mettre les pieds à Harvard, mais son intérêt pour le bioprocédé l’a conduit tout droit à Boston. « Au début j’allais brasser de la bière donc on s’entend que ça avait quand même vraiment changé, mais je m’intéressais beaucoup au bioprocédé on peut utiliser des bactéries ou dans la bière c’est des levures pour produire de la bière on peut utiliser des bactéries pour fermenter le lait produire du yogourt du fromage»

Le jeune homme de 30 ans fait preuve d’humilité. « Ma vie de tous les jours c’est juste de travailler au laboratoire c’est un peu un emploi comme les autres là |« Je ne dirais pas jusqu’à dire une découverte, mais on a développé des méthodes qui nous permets qui facilite la modification des séquences d’ADN dans les cellules »

Sébastien Lévesque encourage les jeunes encore étudiants à partir à l’aventure et découvrir toutes les opportunités du monde. « Faut pas avoir peur de sortir de ses pantoufles là, les stages à l’international pour moi ça été la chose la plus formative »

Harvard ne sera pas sa destination finale. Il espère que ce poste lui ouvrira les portes pour être professeur de recherches postdoctorales. « Si tout se passe bien j’aimerais revenir au Canada pour avoir un poste dans une université puis mener mon propre programme de recherche »