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Randy McGraw épate les coachs de La Voix

Publié le 6 février 2023 à 18:22, modifié le 6 février 2023 à 17:52

Par: Michel Roussel

Crédit: Productions Déferlantes

Crédit: Productions Déferlantes

Encore une fois, le talent acadien a impressionné les coachs de La Voix hier soir. D’ailleurs ils ont tous été séduits par la performance de Randy McGraw.

Grâce à sa prestation sans fausse note, l’émission a débuté en lion alors qu’il nous a offert une version personnalisée et très bien incarnée de la chanson That’s All Right; premier grand succès d’Elvis Presley qui, tout comme Johnny Cash, fait partie des inspirations du jeune auteur-compositeur et interprète de 23 ans. Même s’il compte déjà une dizaine d’années de métier et qu’il a son propre groupe, c’est son entourage qui l’a incité à tenter sa chance et à se rendre à Montréal pour participer aux auditions. Et si on se fie aux réactions qu’il a suscitées sur le plateau et dans les salons, nul doute qu’il a pris la bonne décision.

« C’était ma fiancé, elle m’a dit si tu veux aller t’essayer, je vais être à tes côtés puis on n’abandonnera pas; je vais être là puis on va l’avoir. Alors, j’ai fait bien on va y aller…Ça fait que je suis tellement content. Je suis un petit gars de Tracadie qui a fait 12 heures de route pour se rendre à La Voix avec pas une cenne dans sa poche pour réaliser un de ses rêves. Ça fait que je suis immensément reconnaissant pour ça » explique, avec fierté, le chanteur qui s’est découvert une passion pour le métier d’interprète dès son tout jeune âge.

Évidemment, pour lui, de participer à cette grande compétition musicale est la réalisation d’un désir profond; celui de faire carrière en chanson, et ce, peu importe les étapes à suivre. Même si son énergie, sa solidité vocale et son charisme ont fait en sorte que chacun des coachs voulait faire équipe avec lui, son choix s’est finalement arrêté sur celui qui occupe le même siège depuis 2013 et qui a conduit Kevin Bazinet à la victoire lors de la troisième saison.

« J’ai eu de la misère à choisir par exemple, fallait vraiment que je sois sûr de mon choix puis on s’entend que j’aurais pu faire quelque d’extraordinaire avec les autres coachs aussi, mais je veux dire c’est comme si c’est mon grand frère. Je sens que c’est comme si on se connait déjà. Son énergie puis je veux dire écoute…c’est super facile, c’est super le fun de travailler avec lui. Il sait exactement quoi te donner et quand te le donner » ajoute celui qui aspire à une carrière internationale.

D’ici sa percée outre-mer, on pourra voir le fruit de cette collaboration lors des duels qui seront présentés, les dimanches, à 19h00, du 19 février au 5 mars.